1. Le professeur et l'étudiant


    Datte: 27/03/2021, Catégories: hh, hbi, hplusag, jeunes, profélève, douche, intermast, Oral hdanus, hsodo, init, inithh, h+prof,

    ... d’approche anéanti par les vacances d’été. J’avais annulé à la dernière minute, et par dessein, notre réunion hebdomadaire dans mon bureau, en lui proposant en échange cependant de le rencontrer dans mon appartement le jour suivant, ce qui était tout à fait logique puisque son projet avançait, et qu’il devait très bientôt me soumettre un premier brouillon. Il est donc arrivé chez moi le lendemain vers quatorze heures. En entrant, je pouvais constater avec plaisir sa gêne et sa timidité, et sa surprise de me voir habillé en jean, en polo et pieds nus, lui qui m’avait toujours vu dans la tenue « officielle » du professeur. Je l’ai fait s’asseoir sur le grand canapé de mon salon, et je lui ai proposé du café qu’il a tout de suite accepté. Je suis revenu ensuite de la cuisine avec deux tasses, je me suis assis près de lui, à sa gauche, et nous avons commencé à parler. — Jusqu’ici, vous vous êtes surtout intéressé aux écrits qui explorent la pédérastie, mais avez-vous consulté la peinture, les dessins érotiques de Cocteau par exemple ? lui demandai-je, faussement académique.— Non, répondit-il, j’en ai entendu parler, mais je ne les ai jamais vus.— Écoutez, je crois que je possède une copie des dessins de Cocteau ici, je peux vous la prêtez si vous voulez ? j’ajoutai en tissant ma toile autour de ma victime.— Oui, si cela ne vous dérange pas. Je me levai, et allai chercher le livre en question que je posai sur la table basse. Je l’ouvris devant lui en m’arrêtant plus longtemps sur ...
    ... certaines pages, commentant les croquis qui mettaient en scène des éphèbes nus allongés impudiquement avec des sexes démesurés et des testicules poilus et pendants. Certains dessins montraient des hommes en train de se masturber mutuellement, se sucer, ou faire l’amour dans des positions toujours plus lascives. Cocteau était particulièrement talentueux pour montrer l’égarement des esprits et les plaisirs des corps. En tournant chaque page, j’observais du coin de l’œil les réactions de Nicolas, ses surprises devant chaque nouvelle position. Ses joues avaient rougi, il se raclait régulièrement la gorge, et il me semblait que son entrejambe avait enflé sous son pantalon. — Est-ce que ces dessins vous troublent ?— Je ne suis pas habitué à voir ce genre de… choses, … c’est… très explicite… répondit-il d’une voix enrouée.— Mais est-ce que cela vous trouble ?— Oui, un peu…— Et qu’est-ce qui vous trouble exactement ? Le corps de ces hommes, leur sexe ? Leur plaisir ? Et je continuai, inquisiteur, poussant mon avantage : — Ou votre honte à être troublé devant des gravures de pédérastes qui font l’amour ?— Un peu tout ça, reprit-il d’une voix de noyé.— Vous savez, vous n’avez pas à avoir peur de votre désir, il est une autre façon d’apprendre. Tout en parlant, j’avais posé ma main sur sa cuisse dans un geste qui pouvait encore se prétendre professoral, ou amical. Je sentais sous mes doigts la fermeté de ses muscles qui me troublait toujours plus. Et puis je continuai : — Dans un sens ...
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