Puis d'un léger coup de désir, tu soulèves ma jupe...
Datte: 29/03/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jardin,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nostalgie,
portrait,
... arrivons. Il y a quelques badauds, un couple d’amoureux assis sur la pelouse à quelques mètres et des enfants installés sur les marches du petit pavillon de plein-air. Il s’installe sur le banc, juste en face de l’orchestre. Les oiseaux ont déserté leur nid accroché à la charpente de chêne, et les cinq musiciens jouent leurs morceaux. Les notes s’égrènent pour notre plaisir, comme celles des anciens bals populaires, et ça fait du bien que le temps jadis arrive jusqu’ici aujourd’hui. Il sourit un peu plus, un peu mieux, plus longtemps et fredonne d’une jolie voix, à peine éraillée malgré les années et la solitude à rompre avec personne. À l’instant, il n’y pense même plus, bien trop occupé par une envie toute nouvelle, celle de me voir danser en suivant la musique. De belles pensées coquines traversent mon esprit…« Jean-Pierre, je vais te montrer à quel point je peux vibrer en sentant ton regard sur moi ». L’envie de lui plaire chauffe mes veines et je me mets en mouvement. Tout d’abord doucement, je tourne gracieusement sur moi-même, emportée par une valse de Strauss. Les pas cadencés en « 1, 2, 3… 1, 2, 3 » reviennent si facilement que j’en suis étonnée. Je m’enhardis et virevolte, le dos droit, la taille souple, les jambes légères et les bras placés comme si j’étais entraînée par lui, mon cavalier d’antan. Que c’est bon ! Mes cheveux longs caressent mon visage, une mèche se colle sur ma joue. Puis je me balance d’un pied sur l’autre en me tenant sur les pointes pour ...
... recommencer à tourbillonner de plus belle. J’ai envie de lui dire « Laissons-nous aller, les autres n’existent plus, il ne reste que toi et moi en plein Juillet », mais je reste silencieuse et songeuse. « Ahhh… Jean-Pierre, si tu savais comme c’est bon ! Tes yeux sur moi et je me sens encore plus désirable, plus jolie que jamais, plus gracieuse et agréable que ta douce Jeanne. Ne m’embellis pas trop tout de même. ». Je vibre de tout mon corps, je m’étourdis de bonheur. Il bat la mesure pour m’encourager. Alors je tourne un peu plus vite et ma jupe se soulève. Ma culotte blanche apparaît, éblouissante de promesses. Je m’abandonne à la danse et je resserre mes jambes, puis je toupille si vite que mon sexe habillé du tissu blanc revient sans cesse à sa vue pour devenir le centre de l’attraction charnelle.« Je vois bien que tu trembles devant le séisme qui fissure ta volonté » ; mais les mots ne sortent pas. Il fait de moi le foyer de la tentation, et les ondes qui me traversent tracent un chemin jusqu’à mon cœur. J’espère qu’il sait tout ça, parce que je ne lui avoue rien.« Si seulement, si seulement… juste un désir de plus venant de toi. » J’espère et j’attends que l’idée le traverse tout entier.« Même pas une envie de t’encanailler pour tordre le cou à l’impossible ? Tu veux bien essayer d’y penser ? » Je m’arrête de danser, vibrante de la tête aux pieds. Je crois bien que sa réponse est « oui ». Mon désir est exaucé car un bouton de plus vient de sauter. Mon corsage s’ouvre ...