1. Folies sous les tropiques


    Datte: 30/03/2021, Catégories: fh, fhh, hplusag, piscine, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, confession, occasion, extraconj,

    ... encore dans mon imagination à m’emmêler les terminaisons synaptiques. L’obsession embobine mes derniers neurones encore lucides pendant que Moctar me fait une lichette : l’autre bande-t-il ? Cette question corrompt mon esprit et instille un poison dévastateur dont les effluves lubriques m’échauffent la bile. L’intrus fraye ainsi sa voie dans mes pensées pendant que je fricote avec mon gaillard. Mes délires d’ivrognesse se révèlent un stupéfiant stimulant. Je me découvre des trésors d’énergie et un appétit insoupçonné pour le sexe. Suis-je folle ? Ma prise est douée, un véritable pur-sang. Après chaque étreinte, je ravigote la bête et nous repartons pour la suivante. Le score ? Plus que je n’ai jamais fait et ce n’est pas fini. La tierce présence nourrit mon fantasme, entretient les feux et alimente pire que jamais ces divagations qui dépravent mon esprit. L’importun, l’intrus, le tiers n’est plus si fâcheux ni si pudique. Il prend plus d’aise et affiche une érection formidable. Comment en vient-on au triolisme ? Très naturellement. Il me prend en levrette pendant que je taille une pipe à mon étalon. L’entrée en scène du deuxième larron ne me surprend pas. La tractation entre les deux mâles m’a alertée, bien qu’ils usent d’une langue que je ne comprends pas. Mais peu m’importe ! Qu’ils me négocient comme de la viande ou qu’ils soupçonnent mon désir et veuillent me plaire, je suis barbaque, je suis fournaise, je suis tout ce que l’on voudra et la nouvelle donne me convient ...
    ... très bien. Mes orgasmes atteignent une intensité inédite. Une transmutation étrange opère qui fait que je me dédouble. Mon âme pétrie de félicité plane sur une orbite stellaire tandis que sur Terre mon corps se démène tel celui d’une harpie féroce, ruinant les satyres. Mécanique quantique ou sorcellerie ? Les pauvres ! Ils n’en peuvent plus. Tous deux s’endorment tandis que je me remémore les événements de cette nuit torride. Le hic : nous n’avons pas utilisé de préservatifs. Comment peux-tu penser qu’un toubib va te contaminer ? S’est indigné l’interne quand je lui ai soumis ma préoccupation. Mon ultimatum fit long feu ; pas de capotes ; ce fut donc la déroute. Sans doute que mon repli résultait moins des assurances qu’on me donnait que du désir qui brouillait ma raison. Toujours est-il que j’avais pris des risques. Mais tout bien pesé, ces risques ne concernaient que moi. Charles ne me touchait plus. J’avais espéré changer cet état de fait en venant à Saint-Louis. La déception chassait l’espoir : Monsieur préférait les cartes. Le retour ne me soucie pas trop. Je prévois d’inventer quelques balivernes et à tout prendre je suis prête à aller au clash tant je suis remontée. Suis-je coupable ? Et alors ! La responsabilité est partagée. Mon esprit vagabonde ainsi… Des pensées plus libidineuses surviennent aussi. Mon sexe meurtri frémit encore de tant de débordements : j’en ai pris plein le cul si j’ose m’exprimer ainsi. Encore qu’aucun n’ait eu l’idée du petit trou et c’est aussi ...
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