Yoko et le Sumi-e...
Datte: 31/03/2021,
Catégories:
f,
asie,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
... de bonheur, de béatitude, de flottement. Après un long moment de prostration qui permet à son corps de se relâcher, à ses muscles de se détendre, aux vagues de plaisir de s’atténuer, Yoko relève la tête et se redresse. Elle reprend une respiration douce, contrôlée et commence à retirer délicatement le manche du pinceau toujours enfoncé profondément dans son sexe. D’une main, elle écarte ses lèvres et délicatement, au moyen des poils du pinceau, nettoie consciencieusement les coulures de cyprines. Délicatement, elle les recueille pour les déposer avec soin sur une nouvelle pierre à encre qui lui sert à faire ses mélanges. A chaque contact de la pointe du pinceau qui recueille son liquide intime, la jeune femme a le corps secoué de nouvelles convulsions. Mais elle s’affaire à absorber tout le liquide, sécher son sexe, ses lèvres, ses cuisses. Lorsque cette toilette intime est terminée, Yoko repose son pinceau dans son pot, joint ses mains à la hauteur de son nez et incline sa tête en signe de salut envers l’objet de son plaisir. Elle pose devant elle une nouvelle feuille de papier blanc et fin, s’empare religieusement d’un lourd pinceau aux poils bruns, le trempe dans la cyprine recueillie de son sexe, le frotte délicatement sur la pierre à encre. Elle tient le pinceau en son milieu, cale son bras au-dessus du papier, prend lentement sa respiration. Enfin, se sentant prête, en quelques grands traits délicats, qui mêlent pleins et déliés, appuie et légèreté, en quelques traits ...
... elle esquisse le corps d’un jeune homme à la virilité flamboyante, penché vers une jeune femme, qu’elle trace rapidement, la représentant les jambes largement écartées. Yoko suspend ses gestes, reprend son souffle. Elle redresse ses épaules et choisit un nouveau pinceau, fin, délicat, au manche d’ivoire. Elle en humecte d’abord la pointe avec sa salive puis en trempe la pointe dans le reste de cyprine, frotte de nouveau la pointe sur la pierre à encre. Elle immobilise sa main au-dessus de la feuille, respire lentement et avec un geste précis et sûr, en quelques traits fermes et délicats, trace les contours et les détails d’une vulve généreusement ouverte, détaillée et prête à accueillir l’important membre de l’amant excité. Avant de ne terminer ses traits, Yoko dépose délicatement une goutte d’encre sur le pubis de la jeune femme et repose son instrument de travail. Elle plonge alors le bout d’un doigt vers son sexe, écarte légèrement les lèvres collées de reste de cyprine et recueille un peu de son liquide intime avant de l’étaler sur la tâche d’encre, pour suggérer la légèreté d’une toison pubienne entretenue. Yoko essuie minutieusement ses doigts sur un chiffon de lin blanc avant d’apposer son sceau, rouge dans le bas de la feuille. Epuisé et apaisée, Yoko déplie son corps, s’étire, va s’allonger sur son lit et s’endort paisiblement. J’ai acheté ce dessin lors d’une exposition réalisée par cette jeune artiste japonaise que j’ai eu l’occasion de rencontrer à Paris. Amateur ...