Exposition
Datte: 02/04/2021,
Catégories:
fh,
frousses,
jardin,
caférestau,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
exercice,
... cheveux fauves rejetés en arrière, elle a défait plusieurs boutons de son col et a largement entrouvert son chemisier. Elle ne porte rien en dessous. Ses seins, assez petits, si légers, sont partiellement découverts jusqu’aux tétons rosés qui pointent. Sa main joue un peu avec le col. Elle me regarde directement, dans les yeux, avec son beau sourire malicieux. De là où je me tiens, je vois sa gorge très blanche, laiteuse, puis la Vierge au coussin vert, et plus loin, par l’encadrement de la porte vers la salle suivante, la masse sombre d’un gardien de musée apathique. Au-delà de sa provocation puérile, je cherche une correspondance entre la douceur des deux visages féminins, et je trouve un écho entre les chevelures ondulées et ambrées. Subitement, Agathe se retourne et en un tour de main referme son chemisier. Dans l’instant arrive derrière moi un vieux couple qui n’aura rien eu le temps de remarquer. Elle et moi restons encore un peu devant le même tableau, le sourire en coin. Nous retournons dans la grande galerie centrale, beaucoup plus animée, plus cosmopolite. Agathe s’assoit, se pose quelques instants, regarde distraitement la foule alentour. Je note au passage que le bouton le plus bas de sa jupe a été défait entre-temps. Tout autour, les visiteurs sont trop affairés sur un plan du musée ou accaparés par leurs selfies pour noter qu’une Vénus rousse s’est échappée d’une toile pour venir s’échouer sur une banquette, muse diaphane au chemisier synthétique et à la ...
... minijupe en jean. Je ne vois qu’elle. Elle se relève, reprend sa course à travers les galeries et les escaliers monumentaux, de nouveau au pas de charge, et je la suis à distance dans sa course. Elle quitte l’aile Denon. Dans le dédale du musée, nous traversons plus loin un long corridor parsemé de sculptures d’inspiration classique. Comme elle marche devant moi, je la vois un instant tirer sur l’arrière de sa jupe, dévoilant complètement son joli cul rond, délicat, à peine marqué par son string dentelé de couleur chair. Quelques pas seulement avec cette vue offerte et elle replace sa jupe, sans avoir un instant ralenti son rythme. Une vision rapide, éphémère. Un cul fantomatique de chair parmi les nus sculptés dans la pierre, ma belle fée aux globes galbés ! Nous parvenons sous la grande pyramide de verre ; elle traverse le hall sans y prêter aucune attention. Un instant j’ai très peur (ou terriblement envie ?) qu’elle ne marque un détour ostensible vers les toilettes, comme une invitation inconvenante (dans un lieu si fréquenté, ce serait une folie). Mais elle garde son cap et file vers la sortie du Carrousel. Dehors, elle ralentit un peu. Je la rejoins. Ensemble, nous traversons le jardin des Tuileries d’un pas plus calme et nous dérivons sur une petite allée latérale sans échanger un mot. À un moment, Agathe me tire par le bras et m’entraîne vers un banc à l’écart, sur lequel un journal a été abandonné. Elle me fait asseoir à ses côtés, et contre toute attente prend le quotidien ...