1. Le pêcheur converti


    Datte: 03/04/2021, Catégories: fhh, hbi, inconnu, bizarre, plage, bain, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, Partouze / Groupe fdanus, hdanus, init, merveilleu,

    ... de profiter au mieux de ma langue. Enhardi par ce que je prenais pour un compliment tacite, je redoublais d’attention sur ces lèvres, tandis que mon doigt agaçait son clitoris, ma langue léchait tout, je ne voulais rien laisser, je l’ouvrais sans vergogne, en fin je me risquais à plonger ma langue affamée dans son puits mystérieux d’amour. Je la sentais s’exalter, ses soupirs voluptueux étant pour moi de charmants et innocents encouragements. Je crois que c’est à ce moment-là que je l’entendis chanter. La sentant parvenir à l’orgasme, j’augmentais la cadence et c’est à ce moment-là que, ponctuant son plaisir, elle poussa un cri qui vous aurait fait frissonner jusqu’à l’échine, un cri de licorne en rut ! Une cascade de volupté s’écoula de son sexe de sirène, et je m’y abreuvai sans vergogne. Elle commença à se trémousser de tout son corps contre moi, ses tétons ondulaient, se frottaient à chaque parcelle de ma peau, j’étais aux anges… Des goélands tournoyèrent alors lentement, en vaste boucle dans le ciel au-dessus de nous. Comme s’ils s’attendrissaient eux aussi, comme s’ils bénissaient notre union. Ou alors, était-ce son chant qui attirait les oiseaux ? C’était sûrement un chant d’amour… elle usait d’une langue inconnue de moi, peut-être du gaélique ancien, ou de l’islandais… Toujours est-il que sa voix mélodieuse et cristalline s’élevant dans l’air, les fous de Bassan cessèrent soudain leurs piaillements, un albatros majestueux vint nous caresser d’un battement d’ailes. ...
    ... Oui, les oiseaux, eux, semblaient comprendre son chant d’amour… c’est la seule explication rationnelle que je trouve à présent, au souvenir de cette étrange coïncidence. Autre coïncidence, mais là, je vous rappelle simplement les faits, je ne me hasarderai pas à chercher une explication : ce dimanche-là, ce fut aussi le jour où le « Brégouden-Lann » disparut corps et biens. Vous savez, ce chalutier en parfait état, qui sombra au large d’Ouessant, alors que la mer était absolument lisse… Dans le pays, il se trouve des vieux, des jeunes aussi, pour affirmer que l’équipage du « Brégouden-Lann », envoûté par le chant lointain d’une sirène échouée sur la grève, s’était jeté à la mer pour la rejoindre et copuler tous ensemble avec elle, au prix de leur vie. Moi je crois que c’est plutôt le cidre, qui monte à la tête de ces reporters de comptoir de bistrot. Comment une sirène pourrait-elle bien s’échouer ? Moi, de toute façon, livré aux ondulations charmantes de ma naïade, je ne me posais plus de questions. Je ne m’appartenais plus. Elle m’enveloppait de sa voix harmonieuse, entrecoupée de gémissements lascifs et heureux, elle me prodiguait de tendres baisers avec son sexe de nymphe, grand ouvert et posé sur mes lèvres. Jamais je n’avais connu un tel ravissement, jamais ma queue ne s’était déployée si ardemment. J’étais possédé, fou de désir. Oui comme un fou je me remis à lécher sa merveilleuse fente de sirène, et elle !… elle se remit à l’ouvrage de plus belle, sa main gauche ...
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