La poupée folklorique
Datte: 08/04/2021,
Catégories:
jeunes,
alliance,
nympho,
grosseins,
fépilée,
amour,
Oral
exercice,
fantastiqu,
initiatiq,
extraconj,
... belle-sœur, tes conseils, tu peux te les garder ! Elle fit un pas en arrière et le regarda de haut en bas. — Tu es un égoïste ! Tu vas la perdre !— Comme ça, vous pourrez monter une association que vous appellerez : les chieuses divorcées ! Caroline fixa Sébastien, elle leva le menton et demeura silencieuse, avant de s’en aller. Sébastien poursuivit sa visite avec l’appréhension de voir son couple se désagréger. Un beau couple, un beau mariage, quinze belles années mais cette magie qui les rendait précieux l’un pour l’autre avait disparu. Alors qu’il arrivait près du dernier étal, sa réflexion fut brisée par une dispute. — On ne va quand même pas ramener tout ça ! En partant, on s’arrêtera vers la benne de la mairie ! La curiosité poussa Sébastien vers l’exposant. Un vieil homme à barbe blanche et une jeune fille étaient effondrés devant le nombre d’articles qu’ils n’avaient pas réussi à vendre. — Allez Monsieur ! C’est la fin de la journée : pour un article, je vous offre le second.— Grand-père dit plutôt que tout est offert ! Les vendeurs et Sébastien esquissèrent un sourire, quand soudain, une poupée folklorique tomba d’un guéridon, avant de s’immobiliser dans un panier en osier. Sébastien fit deux mètres et cueillit la poupée dans sa main droite. Elle était habillée d’une longue robe rouge et jaune, ainsi que d’une coiffe blanche. Probablement centenaire, son visage était en porcelaine. Ses yeux bleus étaient si bien réalisés que l’on pouvait croire qu’ils vous ...
... observaient. — Vous ne pouvez pas jeter cette poupée ! La jeune fille s’invita. — C’est une poupée folklorique russe. Sébastien posa à nouveau ses yeux sur l’œuvre d’art. — Il doit y avoir des heures et des heures de travail ! Je n’y connais rien, mais le travail de son créateur doit être respecté. Je vous la prends ! Les deux vendeurs se regardèrent… Sébastien fut attiré une nouvelle fois par le visage de porcelaine et cette bouche qui faisait la moue. — Dix euros, mon bon monsieur ?— OK ! Pendant que la jeune fille cherchait un carton, Sébastien s’interrogea sur cette poupée de cinquante centimètres. Qu’allait-il en faire ? Le chemin du retour fut propice à d’autres questions : devait-il revendre son acquisition ? Qu’allait dire Marie-Agnès ? L’après-midi tirait à sa fin. Sébastien déposa le carton derrière la porte qui menait au sous-sol. À nouveau, il s’installa sur son canapé, mais il préféra allumer son ordinateur portable pour se renseigner sur les poupées folkloriques. Ses recherches l’emmenèrent fréquemment du côté de Kiev. Entre deux investigations, il se versa une dose de Martini et finit par laisser la bouteille sur la table basse. Alors qu’il terminait son verre, le carillon de la porte d’entrée le fit rager : qui osait venir le déranger ? Il brusqua l’ordinateur en le déposant. Il déverrouilla la porte d’entrée et découvrit Caroline. Elle fronçait les sourcils et serrait les dents ; Sébastien l’imita… — Qu’est-ce que tu veux ?— Dis donc toi ! Tu ne me parles pas comme ...