La poupée folklorique
Datte: 08/04/2021,
Catégories:
jeunes,
alliance,
nympho,
grosseins,
fépilée,
amour,
Oral
exercice,
fantastiqu,
initiatiq,
extraconj,
... Étrange ! Il se dit qu’il allait bientôt émerger de ce scénario de fou. Il se raccrocha au présent et la seule image qui s’imposa à son conscience était cette poitrine : la personne qui avait dessiné Lucie n’était qu’un gros pervers ! Sébastien s’en alla machinalement arroser les quelques plantes dans le salon. Comment allait-il expliquer Lucie ? Expliquer Lucie à sa femme et à ses amis ? Instinctivement, Sébastien se retourna vers l’entrée de la pièce : Lucie était vêtue du jean trop large et de la grosse chemise. Ses cheveux étaient tirés en arrière et enroulés en un chignon. — Le soutien-gorge ne me va pas !— Vous êtes magnifique ! Il vint à sa rencontre, elle écarta grand les yeux et elle ne le quitta pas du regard. Il eut envie de goûter à sa petite bouche, fragile et innocente, mais il se ravisa en baissant les yeux. Elle fronça les sourcils et tristement, elle l’interrogea : — Vous me dites que je suis magnifique, mais vous ne me regardez pas ! Je ne suis pas à votre goût : c’est cela ?— Non ! Sébastien posa ses doigts sur la main de Lucie et simplement, il avança ses lèvres mûres pour baiser la petite bouche nerveuse. — On ne peut pas, Lucie, je suis désolé !— Vous avez quelque chose contre les poupées ?— Non. Il s’en alla vers la télévision avec ses contradictions. Lucie fit juste un pas vers lui. — J’aime quand vous me caressez, quand vous m’embrassez (elle posa ses doigts sur sa bouche). J’aimerais vous rendre la pareille.— Je suis marié, je suis en couple et ...
... j’ai fait assez de bêtises. Ma femme rentre demain ! Lucie fit la moue et baissa les yeux. — Je suis plus jolie que votre femme ! Sébastien poussa un petit rire d’abattement. — Ce n’est pas qu’une question de beauté, Lucie !— Il y a des mariages à trois. Il leva les yeux sur elle. — Je ne suis pas comme cela. Je ne suis l’homme que d’une seule femme !— Et je ne suis pas cette femme… Elle baissa la tête et il marcha vers elle. Il posa délicatement ses mains sur les avant-bras. — Je tiens à vous, Lucie ! Elle ne put relever le regard sans voir sa vision se troubler par les larmes. Ses avant-bras se révoltèrent contre les mains de Sébastien. — Si je ne suis qu’une vieille poupée, alors je partirai. Je trouverai bien quelqu’un pour m’aimer.— Non ! Vous ne sortirez pas d’ici ! Dehors, le monde est trop cruel : vous ne survivrez pas cinq minutes.— Je suis plus forte que vous ne le pensez ! Pourquoi me dire que vous tenez à moi, si c’est pour me dire que vous ne voulez pas de moi ? Sébastien poussa un soupir… Lucie grimaça et deux larmes coulèrent sur ses joues. Brusquement, elle quitta le salon et monta à l’étage. Alors que Sébastien essayait de se raccrocher à une certitude, il entendit la porte de la chambre d’amis cogner bruyamment. L’orage passé, Sébastien monta à l’étage. Il orienta ses pas vers la chambre de sa femme. Il frappa à la porte, mais personne ne répondit. Il baissa la poignée et sur le lit, il découvrit Lucie. Elle était allongée en chien de fusil, dos à lui. Il la ...