L'oxymore - Histoires de Sexe

L'oxymore

... également ce que je pense mais j’en ai trop l’habitude, alors je veux changer. Je recommence. David !… Nicolas !… Ah, c’est Nicolas, David n’y met pas tout son coeur, il préfère Delphine. Delphine ?— Si je dis la vérité, mon mari va me battre.— Oui ma chérie, une fessée si tu dis que tu préfères David ou Bernard.— Je préfère David.— La fessée, la fessée, réclama Caroline, imitées aussitôt par nous tous, moi comprise, le coeur battant la chamade.— Delphine, penche-toi sur la grande table.— Cul nu, cul nu !— Ah mais bien sûr ! Enlève ton petit slip rouge, Delphine. Dans quelques minutes tes fesses seront de la même couleur. Tiens, David, attrape ! Elle sent bon, n’est-ce pas, la petite culotte de ma femme ? Un peu mouillée, hein ? En position, ma chérie, c’est moi qui commence. Dix coups.— Oh non, cinq seulement ! Je serai très gentille…— Avec qui, très gentille ?— Avec celui qui voudra bien de moi.— Alors cinq coups seulement mais de chacun… Qu’est ce que tu dis ?— C’est ce que j’avais compris. Pas trop fort ?— Chacun décidera. Il caressa puis abattit sa main. Clac ! — Oh non ! Tu fais mal, quand même !— Hypocrite, tu adores. Et suivirent quatre autres coups. — À qui le tour, maintenant ? Bernard s’approcha et frappa à cinq reprises. La pauvrette grimaçait et se tortillait, mais peut-être d’une manière excessive. — Tu exagères, Bernard, tu es méchant.— David, à toi. Il se pencha sur elle, plaqua ses lèvres sur une fesse rougie, puis sur l’autre. — Il triche, il triche, ...

... trépignait Caroline. Il tapa posément, pas fort du tout. — À vous, les filles ! À moi. Pan sur la fesse droite, pan sur la fesse gauche, ah tu me voles mon copain, tiens, tiens donc ! Trouble plaisir de faire mal, mais elle le cherchait bien, cette perverse, la preuve en était ce filet de cyprine qui suintait entre ses cuisses trop maigres. — Tu as été très courageuse, Delphine, dit enfin son mari. Viens sur mes genoux, je te consolerai.— Va plutôt découper l’omelette norvégienne. David, mon slip, s’il te plaît.— Il est dans le mien, bien au chaud. Je n’ai pas envie de te le rendre, mais viens t’asseoir sur mes genoux puisque Nicolas est occupé. Les bras de Delphine autour du cou de David, les fesses brûlantes de Delphine sur les cuisses de David, et la main de Delphine qui tâtonnait à la recherche du petit morceau de tissu… Vite, quelle excentricité commettre pour qu’on s’intéresse à moi, qu’on plaque ma poitrine nue sur la rude table et qu’on frappe à coups redoublés mes fesses également nues ! — Attention, je fais flamber la meringue, proclama Nicolas. Il avait éteint la lumière, nous n’étions éclairés que faiblement par les braises du feu qui se mourrait. De la glace à la vanille plein la bouche, Bernard se pencha. Oh, le froid soudain sur mon téton, suivi de la tiédeur de ses lèvres ! Les autres l’imitèrent, nous étions barbouillées de morceaux de meringues tièdes et de glace crémeuse, et léchées, mordillées, sucées par leurs bouches voraces. L’oeil ovale de la verge de David ...