Héloïse, ou les chemins de traverse (1)
Datte: 11/04/2021,
Catégories:
fhh,
couplus,
alliance,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Partouze / Groupe
fdanus,
init,
couple+h,
... l’accueillir et de l’héberger le week-end. En contrepartie, il s’engageait à nous donner un coup de main pour les tâches domestiques ou garder les enfants quand nous devrions nous absenter. D’abord réticente, Héloïse fut vite conquise : à dix-neuf ans, François se révéla une aide précieuse. Il nettoyait, époussetait et n’hésitait pas à courir à quatre pattes ou à se rouler sur le sol pour amuser nos filles. Chaque fois que l’occasion s’en présentait, il associait Héloïse à ses jeux, la faisait tomber sur le tapis, la chatouillait, faisant rire les enfants aux éclats. Très vite, une belle complicité s’installa entre eux, et je m’en réjouissais : de sept ans mon cadet, François était un grand garçon séduisant, aux yeux bleus et aux cheveux mi-longs – comme c’était la mode à l’époque. Sans doute devait-il avoir beaucoup de succès près de la gent féminine, mais il n’en parlait jamais : en boutade, il disait en riant qu’il avait trouvé chez nous tout ce qu’il lui fallait pour être heureux. Et cela nous rassurait… L’été à présent s’achevait, les heures et les jours se faisaient plus gris et nos petits bonheurs s’apprêtaient à prendre leurs quartiers d’hiver. Pour nous soulager un peu et parce que leurs petits-enfants leur manquaient, les parents d’Héloïse insistèrent pour pouvoir les emmener quelques jours. Il leur fallut d’abord promettre d’être prudents, jurer de ne rien laisser au hasard. Ils promirent, bien sûr, jurèrent tout ce que voulait Héloïse et emmenèrent les enfants. ...
... Enfin seuls. Seuls ? C’était un vendredi. C’était oublier François qui, lui, n’avait pas choisi de rentrer à la maison et de nous laisser seuls en amoureux : à dix-neuf ans, on ne pense pas nécessairement à ce genre de choses, on n’a pas toujours d’aussi généreuses considérations ! Du moins aurions-nous la possibilité de nous reposer – encore que le samedi matin, il me fallait assurer mes cours de 8 h 30 à 13 h. Tant pis : il me faudrait bien m’en accommoder – comme chaque semaine. Après le dîner, François et moi nous installâmes sur l’unique canapé du salon, tandis qu’Héloïse se débarbouillait pour la nuit dans la salle de bains. Elle revint un moment plus tard, pieds nus. Elle avait passé une mignonne nuisette toute boutonnée sur le devant, qui lui arrivait à mi-cuisses et lui allait à ravir. Je savais qu’elle ne portait pas de soutien-gorge – elle n’en mettait jamais pour dormir – mais qu’elle avait par contre gardé sa petite culotte de coton blanc. — Ouaw !, s’extasia François. Héloïse sourit : — Vous me faites une petite place ? François et moi nous glissâmes chacun à une extrémité du canapé – un canapé deux places peu pratique pour trois personnes. Héloïse s’installa entre nous ; couchée sur le côté, la tête reposant sur mes cuisses, elle était semi-allongée, les jambes à moitié repliées. Je me sentais bien… — Tu en prends de la place ! ronchonna François après un moment.— Et puis quoi encore ? Monsieur peut toujours s’installer sur le tapis s’il n’a pas le confort que ...