Alys
Datte: 13/04/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
frousses,
inconnu,
grossexe,
grosseins,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
Oral
69,
pénétratio,
sf,
Il faisait jour ; un jour grisâtre, mais dont la pâle lueur suffisait à me faire plisser les yeux. Que s’était-il passé ? Mon dernier souvenir… Je… Je n’arrivais pas à… — Oh mais c’est une honte ! Une forte voix de femme avait crié derrière moi, avec un lourd accent. Je me retournai, ouvrant péniblement plus grand mes paupières. La lumière m’éblouissait. — Mais qu’on l’arrête et qu’on l’enferme ! Une autre voix, avec le même accent. Et qui me visait, semblait-il. Commençant enfin à m’habituer au jour blafard, je réalisai que j’étais au beau milieu d’un boulevard animé, qu’arpentaient de nombreuses silhouettes. Je me levai en reprenant un peu mes esprits. — Oh mon dieu ! Quelle horreur ! Une autre femme qui me contemplait avec un rictus de dégoût fit un large détour pour m’éviter de plusieurs mètres. — Mais que quelqu’un prévienne la sécurité ! Mais qu’est-ce que j’avais donc qui pouvait les… — Ah ! Mais c’est ignoble ! Je me lançai dans un examen rapide de mon allure générale ; mais rien ne semblait clocher, rien qui pouvait à mon avis justifier ces cris et ces plaintes. Mon jean vieillissait, et mon tee-shirt n’était sans doute pas du meilleur goût, mais ce look simple, s’il ne ravissait pas toujours grand monde, ne fâchait habituellement pas les femmes à ce point. Et puis, à vrai dire, j’avais plutôt l’habitude qu’elles se retournent sur mon passage avec des yeux envieux ; pas haineux et dégoûtés… — Attrapez-le ! Encore une ! Pourquoi toutes ces femmes m’en voulaient-elles ...
... ? Je tournai sur moi-même, cherchant un regard plus amical dans la foule des passants, mais rien ! Que de la colère, de la répulsion, ou de la peur… À ma gauche, à quelques mètres, l’entrée d’un immeuble… Je m’y dirigeai, pour au moins me mettre à l’abri de toutes ces folles furieuses. Mon reflet dans la vitre teintée fermant le hall du gratte-ciel me parut normal. Qu’est-ce qu’elles avaient donc toutes ? — Vite ! Enfilez ça ! Je sursautai, surpris à la fois par la proximité de cette dernière voix et par un brusque contact ; en me retournant, je n’eus que le temps d’entrapercevoir une jeune femme qui s’apprêtait à me recouvrir d’une sorte de veste. — Mais…— Taisez-vous ! Faites ce que je vous dis ! J’obtempérai. Et me laissai couvrir et aveugler, puis guider péniblement sur une centaine de pas, sans doute jusqu’à un coin plus calme à l’écart de l’avenue fréquentée. Les protestations réprobatrices m’accompagnèrent un moment encore, mais finirent par cesser. — C’est bon, vous pouvez retirer ça. Elle avait chuchoté, mais d’un ton ferme et convaincant. Et toujours le même accent. J’ôtai le manteau qui me recouvrait ; la jeune femme m’avait traîné jusqu’au coin d’une ruelle étroite et plutôt sinistre, et elle avait fait quelques pas en arrière, me tournant le dos pour apparemment vérifier à l’angle d’un bâtiment que personne ne nous avait suivis. C’était son veston, semblait-il au vu de ses épaules dénudées. — Merci, commençai-je en m’approchant d’elle pour le lui rendre.— Chut ! ...