Alys
Datte: 13/04/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
frousses,
inconnu,
grossexe,
grosseins,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
Oral
69,
pénétratio,
sf,
... personne ; quelques silhouettes, seulement, qui s’écartaient soigneusement en nous apercevant. La splendide jeune femme entra finalement dans l’un des immeubles par une porte vitrée aux reflets toujours changeants, et s’avança jusqu’à ce qui s’avéra être un ascenseur, irisant d’une étrange lumière orangée. — Où m’emmenez-vous ?— En sécurité.— Chez vous ?— Disons… là où je vis. Elle n’avait pas l’air détendue, dans tous les cas. Je tentai de la dérider un peu : — On ne se connaît que depuis quelques minutes, et vous me ramenez déjà chez vous ? Mais ça ne la fit pas rire. Pas du tout. Elle me scruta encore un bon moment, alors que l’ascenseur venait de s’arrêter, puis soupira en sortant de la cabine. Quelques pas dans un large couloir nous conduisirent jusqu’à un passage barré d’une sorte de voile transparent, devant lequel ma guide s’immobilisa un instant jusqu’à ce qu’il s’ouvre avec un étrange son organique d’une façon qui me fut incompréhensible. Et je pénétrai bientôt à sa suite dans un très spacieux appartement, haut de plafond, largement vitré, baignant de la lumière blafarde de l’extérieur. Tandis que je m’avançai dans la grande pièce en découvrant avec intérêt un mobilier et des décors qui m’étaient parfaitement étrangers, la jeune femme soupira de nouveau profondément en ôtant son veston. Je ne pus m’empêcher de replonger immédiatement mes yeux tout le long de son corps ; peut-être fut-ce cela qui l’agaça, mais elle se mit à crier à toute allure : — Bon, écoute, tu es ...
... visiblement amnésique, ou alors tu n’es pas d’ici, ou alors un esclave évadé, ou alors tu es juste stupide, ou alors un peu tout ça à la fois, mais tu ne peux pas te promener comme ça ici ! Tout le cœur de la cité est interdit aux dégénérés !— Aux dégénérés ? Je suis un dégénéré, moi ?— Comment t’appelles-tu ? Comment je m’appelais ? Je me forçai à faire fonctionner mes méninges. Mais même ça… — Je n’en sais rien. Je suis désolé. Mon interlocutrice continuait de me dévisager avec suspicion. — Et toi ?— Alys.— Je suis un peu perdu, Alys, et je ne comprends pas grand-chose à ce que tu dis, mais ce que je comprends, en tout cas, c’est que tu m’as aidé, et je t’en remercie. Je pris sa main pour y déposer un baiser. Elle se laissa faire, étonnée. — C’est ton appartement ? insistai-je.— Non.— Non ? Mais pourtant tu…— C’est ici que je vis, m’interrompit-elle. Je travaille ici. Je fis quelques pas dans la vaste pièce, m’avançant jusqu’aux larges baies vitrées à travers lesquelles on pouvait voir les gratte-ciel austères d’une immense ville à perte de vue. Machinalement, j’avais glissé mes mains dans mes poches, et je découvris dans celle de droite une feuille de papier pliée en quatre. — Tu travailles ici ? Quelle sorte de travail ? Elle ne me répondit pas et m’observa déplier mon bout de papier. Quelques mots y étaient griffonnés : « Adieu, Johan, pardonne-moi. » Je tentai une fois encore de me souvenir en repliant et en rangeant la feuille, mais toujours pas le moindre souvenir. — ...