Souvenirs d'une autre vie (3)
Datte: 14/04/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... s’est passé. Elle n’a pas fait mine de m’éviter, c’est seulement moi qui tente de le faire. Je regarde les filles différemment maintenant ! J’en suis à me demander si une seule saura un jour me donner autant de plaisir que… ma mère. Je n’ai pas encore revu Anne-Marie, mais pas son frère non plus, là c’est normal donc. J’irai demain après le déjeuner récupérer mon smoking. Je ne peux pas avoir l’air d’un plouc, ce ne serait pas convenable. J’ai une drôle d’idée… je me dis que si elle voulait… je recommencerais bien. Merde comme j’ai adoré la baiser… le mot est trop faible sans doute. Immergé dans mes bouquins je ne vois pas les heures qui filent. Et quand ce sont mes muscles et mes yeux qui demandent grâce à force d’être mis à contribution, la soirée est déjà bien entamée. Vingt heures et je ne me sens plus l’âme de continuer, j’ai besoin d’un vrai break. Alors après tout, pourquoi ne pas aller ce soir chercher mes affaires ? Je me ferai discret et juste quelques minutes pour embarquer mon costard. Si maman dort, elle ne saura même pas que je suis passé. Dans le cas contraire, je suis sûr qu’elle adorera que je lui fasse une visite surprise. Aussitôt dit immédiatement fait. La route n’est pas très fréquentée ce soir. De plus, seule la partie entre la voie rapide et notre maison risque d’être plus complexe.Ca ne représente qu’une infime partie du trajet. Il est tout juste vingt et une heures trente quand j’aborde les derniers lacets du col. Je laisse sur la route, près du ...
... portail mon véhicule et je passe par le portillon dont je possède bien évidemment une clé. Le ciel semble s’être embrasé tout au-dessus de la ligne sombre des crêtes. Une voiture inconnue est dans la cour. Sans faire de bruit, intrigué par cette berline, j’entre par le cellier. Les voix que je perçois sont à l’extérieur. Celle de ma mère et une voix d’homme que je n’identifie pas, puis celle plus archi connue de Tante Pauline. Je sais bien qu’elle n’est pas ma tante. Mais des années d’amitié avec maman et surtout sa compagnie bénéfique lors des évènements malheureux ont fait que ce surnom lui est resté. Il lui va bien, je trouve ! Dans ma chambre, sans faire de bruit, je chouffe par la fenêtre et ils sont sur la terrasse. L’homme me parait costaud, solide comme un roc. Et il se balance avec Pauline sur l’escarpolette. Tantine fidèle à ses habitudes tient le crachoir. Personne ne me devine dans ma chambre et il est certain que si je ne bouge pas, aucun d’eux ne s’apercevra de ma présence. De mon perchoir, au coin de la croisée fermée, je vois le type noir qui a de son bras enlacée ma tantine. Elle, tout en se propulsant avec les pieds, elle a sa main qui flatte l’entrejambe du mec. Ma mère assise sur le fauteuil de jardin face à eux, ne peut pas rater leur manège. Je me dis qu’il doit bander comme un âne avec ce traitement de faveur. Je ne suis pas assez près et surtout je n’ai pas le bon angle de vue pour savoir si mes suppositions sont exactes. — Je crois que je vais vous ...