Souvenirs d'une autre vie (3)
Datte: 14/04/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... bras levé vers la porte-fenêtre qui donne sur le jardin elle lui dit : — Regarde comme c’est beau ! Tu vois je ne t’avais pas menti. Maryse habite au paradis. Le lac est d’un bleu profond avec le ciel qui s’y reflète. C’est beau n’est-ce pas ? — Oui ! Vous avez une jolie maison et un paysage de carte postale Maryse. Vous permettez que je vous appelle par votre prénom ? — Bien sûr ! Les amis de Pauline sont toujours mes amis et les bienvenus chez moi. Je vous attendais un peu plus tôt… — Ah, ma pauvre Pauline, si tu savais… il me fait toujours craquer… et je ne sais pas lui dire non. Je les regarde et je souris. Elle a l’air en pleine forme. Lui semble assez gentil avec elle. Alors ça me suffit pour me rassurer. Je ne pensais pas qu’elle s’enticherait d’un homme de couleur, mais après tout ce sont leurs affaires et je n’ai rien de mal à trouver dans ce couple. — Si vous voulez, nous pouvons passer à l’apéritif sur la terrasse ! — Oui ! Oui ! Oh que oui ! Si son compagnon est réservé, ma blonde amie est enthousiaste à cette idée. Nous voici à l’ombre du chalet avec, face à nous l’eau azurée et de chaque côté, les cyprès bien taillés. Un décor de carte postale que l’ami de Pauline regarde envieusement. Elle, fofolle comme à son habitude, se sert une large rasade de Vodka et elle mouille simplement d’un trait de jus d’orange. Puis elle confectionne un second verre de la même mixture, le pousse devant son copain. Elle va pour poser la bouteille et se ravise en me voyant sourire. ...
... — Tu veux la même chose ? Oh et puis oui ! Soyons fous, nous sommes là, heureux de te revoir, et ma foi ! Personne ne prendra le volant ce soir ou cette nuit alors… — Tu as raison… vivons l’instant présent, la joie de nos retrouvailles. Alors racontes… je veux tout savoir sur vous deux… Elle me sert, remet la bouteille d’alcool sur la table, grignote un morceau d’une gougère que j’ai confectionné et le moulin à parole se met en branle. Je sais tout ou presque des frasques des deux qui me font face. J’ai l’impression que ce qu’elle me raconte met mal à l’aise le type. Il ne me quitte pas des yeux et je sens son regard pesant sur moi. Il me dévisage, soupesant sans doute la taille de ma poitrine, cherchant parfois à deviner ce qui se cache sous ma jupe de lin. J’écoute d’une oreille distraite mon amie qui insiste lourdement et sans rentrer dans les détails me narre par le menu, les parties de jambes en l’air, que son gaillard lui inflige. Les prunelles brunes qui me scrutent sont comme deux charbons qui me transpercent. Elles me fouillent l’âme à la recherche de je ne sais quoi. Et la blonde qui sur sa lancée remet une seconde tournée. Nous dinons ensuite tous les trois sans que nous puissions endiguer le flot de paroles de Pauline. Mieux vaut ne jamais la mettre en marche finalement. Le repas terminé par un café, je dessers la table et elle veut m’aider. Mais j’ai besoin d’un peu d’air et de calme, je refuse son aide. Elle a alors une idée surprenante. — Maryse ! Nous pouvons ...