1. La boite de Pandore (4)


    Datte: 14/04/2021, Catégories: Divers,

    ... reste, tous les Vosgiens étaient des têtes de pioche. La situation suffisamment confuse ne devait absolument pas être plus dégradée. L’érection qui déformait son pantalon s’évanouit aussi vite qu’elle était arrivée. Il cherchait maintenant comment rattraper le coup sans trop entrevoir de solution immédiate. Il saurait faire preuve de patience pour lui faire l’amour dans la journée. Elle aimait cela autant que lui et il suffisait de garder espoir. Le reste de la matinée se passa dans la maison ! La neige s’amoncelait rendant le paysage d’une blancheur immaculée. Le lac recouvert d’une couche épaisse qui recouvrait la glace, il devenait difficile de savoir où étaient ses limites. Michel pour ne pas penser, sortit pour passer la turbine à neige. Cette affaire lui prit une grande partie de la matinée. Claude elle, de temps à autre venait reluquer à la porte-fenêtre, s’assurant que tout allait bien. À midi, l’homme rentra pour le déjeuner. — Michel ton portable n’a pas arrêté de biper ! Tu as un message sans doute ! — Ah ? Je vais voir de quoi il s’agit. Tiens, c’est François qui s’inquiète de nous savoir sous la neige… il demande s’il peut passer prendre un café en soirée ! qfdqmmkh — Un café ? Vous me prenez pour une conne tous les deux ou quoi ? Il vient pour me baiser avec ton accord sans doute ! — Mais… non ! Qu’est-ce que tu imagines ? — Je vois clair dans votre jeu mes cocos, mais ce sera non ! Il peut venir boire le café s’il veut, mais plus question de me tripoter, avec ...
    ... ou sans toi ! Compris ? — … ! Arrête ! C’est idiot ce que tu dis ! Il veut juste venir passer un moment. — Écoute-moi bien Michel ! Je n’ai pas l’intention de me répéter cinquante fois. C’est mon corps, mon cul et j’en fais ce que je veux. Il ne me touchera plus JAMAIS… Les yeux de Claude lançaient des éclairs et Michel sut à ce moment-là qu’elle était vraiment fâchée, très fâchée même. Il n’insista pas, mais elle le vit faire courir ses doigts sur le petit clavier de son smartphone. Il devait répondre à son copain. Quoi ? Elle s’en fichait éperdument, mais au moins elle avait clarifié une situation qui devenait par trop gênante. Pas question de passer pour la pute de service ou bien faire ménage à trois. Elle aimait le sexe indéniablement et le reconnaissait volontiers, mais ce ne serait jamais à son mari de choisir ses amants, si elle en voulait. Le moment du repas se trouva être de nouveau, un instant tendu. À l’issue de celui-ci, Michel partit pour le salon. Dans cet endroit, la cheminée tournait en permanence, gardant cette pièce dans une chaleur agréable. Il voulut lire un peu, puis finit par s’endormir. Dans sa cuisine son épouse allait et venait, libérant sa colère dans un ménage qui n’avait pas lieu d’être. Il lui fallait s’occuper l’esprit. Elle vint remettre du bois dans l’âtre et il ne s’éveilla même pas. En le regardant, étendu sur son canapé, roupillant du sommeil du juste, elle eut soudain un sourire. Il était calme, paisible et son visage détendu le rendait… ...
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