1. La boite de Pandore (4)


    Datte: 14/04/2021, Catégories: Divers,

    ... beau. Une larmichette vint se fondre dans les cils de la belle. Elle entendit le moteur de la voiture sur la route et sut de suite que c’était François. Pour qu’il ne sonne pas, et n’éveille pas Michel, elle s’empressa d’ouvrir le portail. Il neigeait toujours et l’homme vint vers le chalet à pied. Son véhicule était garé sur la place que Michel gardait toujours disponible pour des jours comme celui-ci. Elle le fit entrer et il se déchaussa ! Déjà des habitudes, songea la brune en le voyant faire ! Puis se redressant, l’arrivant lui sourit ! — Comment vas-tu ? Et Michel ? Il n’est pas là ? — Si… il fait une sieste ! Elle avait dit cela en mettant un doigt sur ses lèvres, pour lui signifier de ne pas parler trop haut. Alors qu’elle s’effaçait pour le laisser entrer, il se retourna brusquement et la serra dans ses bras. Sans qu’elle l’ait vraiment voulu, l’autre avait avancé sa bouche vers la sienne et visiblement il attendait un retour de cette pelle qu’il espérait. Mais il se heurta au refus franc et net de l’hôtesse. Claude ne le fixa pas, se contentant de s’écarter vivement de lui. Pourquoi insister dans ces conditions ? Il n’avait rien d’un violeur et elle était la femme de son ami. Il ne persevera donc absolument pas. La brune, sans dire un mot, lui en fut presque reconnaissante. — Tu veux un café ? C’est bien pour cela que tu es venu ? Je me trompe ? — … ! François suivait des yeux la femme, qui fébrilement, remplissait deux tasses d’un café odorant. Elle en poussa une ...
    ... vers lui et s’installa assez loin, au bout de la table. Il savait qu’elle avait quelque chose qui n’allait pas ! Une engueulade avec son mari, une réaction à ces quelques fois où… ? Merde ! Il en avait mal aux tripes. Elle n’osait pas le regarder en face, il en déduisit que c’était après lui qu’elle en avait. — Tu as un souci avec moi ? J’ai fait quelque chose de mal ? — Non ! Tu demanderas à ton copain quand il se réveillera. Monsieur veut des choses et n’est pas capable de les assumer. Alors personne ne me prendra pour une pute. C’est clair ? — Oui ! Mais il n’a jamais été question de cela. Je te respecte Claude, autant que je respecte Michel ! Tu es une très belle femme et j’ai toujours rêvé d’en trouver une comme toi. Malheureusement pour moi… Michel était passé avant moi. Il te traite de « pute » ? À cause de moi ? — Non ! non ce serait trop long à expliquer, tu lui demanderas… s’il veut te raconter… L’homme au bout de la table venait d’apercevoir une petite perle couler sur la joue de la maitresse de maison. L’envie de la consoler se fit soudain violente et péremptoire. Il reposa sa tasse pour, sans réfléchir, se lever et venir de ses bras, entourer les épaules de Claude. Instinctivement elle se cala contre cette poitrine alors qu’une de sorte de gros sanglot ou un énorme soupir montait de sa gorge. Les grandes eaux n’étaient pas très loin. Elle ne dut son salut qu’à ce geste amical… pour ne pas dire amoureux. Les mains de l’homme caressaient son front, lissaient ses ...