Et si c'était le début...
Datte: 16/04/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
Collègues / Travail
médical,
fépilée,
campagne,
amour,
extraconj,
... intentions, à convaincre et à supplier, au besoin. Je pensais à la nuit presque blanche que je venais de passer… tout ça pour ça… — Cool, quand est-ce que ça t’arrange ?— Demain midi peut-être, posa-t-elle.— OK pour demain midi… La fin de soirée se déroula normalement. Avant de descendre, je lui fis un plan pour qu’elle ne se perde pas. Dans le vestiaire, avant de nous quitter, elle posa un baiser sur ma joue pour la première fois. Le parfum délicieux de ses cheveux et de sa peau me fit chavirer à nouveau et je la tirai vers moi pour lui rendre sa bise. J’en profitai pour m’enivrer d’une inspiration profonde au niveau de sa tempe. J’avais fait cela sans réfléchir, cette pulsion me trahissait à coup sûr quant à mes intentions à son égard. Elle se crispa légèrement avant de me faire face, surprise. — Excuse-moi, fis-je penaud. J’étais persuadé d’avoir réduit à néant tous mes efforts et je ne savais plus où me mettre. Elle baissa les yeux. — Je suis… bafouillai-je. Elle releva la tête et vint tapoter mon nez de son index puis elle sourit : — À demain midi… chuchota-t-elle. En se dirigeant vers la porte de son vestiaire, elle jeta un dernier coup d’œil par-dessus son épaule. Je devinai un sourire sur son visage, une joie contenue mais perceptible. Je sus alors qu’elle avait succombé. Dans ce couloir sombre, je restai figé un instant, les mains moites de fierté, de satisfaction et de désir mêlés ; j’étais presque parvenu à mes fins. Une fois chez moi, je passai la soirée à ...
... ranger et nettoyer mon foyer pour accueillir Nathalia dans les meilleures conditions. Je tournais comme un lion en cage. J’avais peur de ne pas réussir à maîtriser mes pulsions. Plus encore depuis ce baiser, elle exerçait sur moi une attirance terrifiante, ma passion virait à l’addiction, je tentais de me raisonner… en vain. Après m’être tourné et retourné dans mon lit pendant des heures, je m’endormis au petit matin. La nuit fut courte mais je me réveillai en pleine forme. Sachant qu’elle mangeait peu, je préparai un repas léger avant de prendre une douche. Tout était prêt quand j’entendis sa voiture qui entrait dans la cour. Je me précipitai sur le perron. Elle était au-delà de ce que j’avais pu imaginer. Elle avait fait fi de sa pudeur habituelle et, pour moi, elle arborait une robe légère qui laissait entrevoir sa silhouette athlétique et généreuse. Pour la première fois, j’admirais le galbe de ses seins, la rondeur de ses fesses et la courbe de ses hanches. Ses formes n’avaient rien de profus, mais se mariaient naturellement les unes aux autres, laissant présager de ce que pouvait être l’harmonie parfaite. Elle avait le teint pâle sans être blafard. À ma plus grande joie, elle avait les cheveux détachés, des boucles brillantes tombaient sur ses épaules. — Tu es magnifique, lui dis-je.— Je fais honneur à qui m’invite et puis tu es bien aussi… mais c’est le paysage qui est le plus beau ici, tu as de la chance. Elle me fit une bise et entra. Tout cela me semblait irréel, je ...