Apprentissage
Datte: 21/04/2021,
Catégories:
fff,
inconnu,
magasin,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
noculotte,
nopéné,
sm,
journal,
... Quant à moi, quelques apartés peu amènes m’avaient ramenée au statut d’étrangère au milieu. — Eh bien, je me range à une telle unanimité ! Nous prenons cette robe, conclut Madame Ève. Vous m’avez bien dit que ces retouches, réellement plus qu’indispensables, peuvent être faites sans retard ?— Absolument, Madame ; ce sera l’affaire d’un quart d’heure environ, dès que… Liane… aura pris les mesures, si vous le désirez, répondit la jeune femme qui avait obligeamment prêté son mouchoir pour mon essuyage pubien, en ouvrant un petit carnet.— Faites donc, décida ma Maîtresse sans même me regarder, mais inutile de reprendre le bas : l’ampleur des hanches et des fesses compense déjà la longueur des pans. Tandis que la première vendeuse se préparait à noter l’aisance à donner à la ceinture, Liane entoura ma taille de son mètre ruban et annonça un nombre qui fit se hausser quelques sourcils ironiques. Elle faufila ensuite les pinces à ajouter sous mes seins pour éviter un affaissement trop inesthétique. Elle le fit consciencieusement, non sans tester à plusieurs reprises la sensibilité des globes de la pointe de son aiguille. Mes petits cris de surprise ne me valurent que des haussements d’épaule moqueurs, et le travail fut vite terminé. — Nous avons là tout ce qu’il nous faut, déclara la première en relisant ses notes. Il suffit juste de retirer la robe… Joignant le ...
... geste à la parole, elle entreprit de me dépouiller précautionneusement du léger vêtement. Ses doigts agiles s’attardaient sous le tulle pour ne pas abîmer les fragiles coutures. Ses paumes tièdes glissaient doucement sur ma peau, effleurant mes cuisses et mes fesses, remontant ensuite sur mon ventre et mon dos. Elles enveloppèrent délicatement mes seins, agaçant les pointes au passage, et terminèrent leur flânerie sur mes épaules et ma nuque. Cette douceur me réconforta des avanies que j’avais subies quelques minutes auparavant. La robe reposait désormais en plis harmonieux sur les bras blancs de mon effeuilleuse et j’adressai à celle-ci un regard plein de reconnaissance. Elle y répondit par un sourire sincère et je crus même voir comme de la tendresse dans ses yeux. Je me souvins de sa discrète appréciation de mes fragrances en reprenant son mouchoir. Cette pensée ranima le désir dans mon corps. Madame Ève avait observé malicieusement la scène, un petit pli narquois au coin des lèvres. Rien ne lui avait échappé de mes sentiments successifs. D’ailleurs, de nouveau face à elle en bas et talons aiguilles, excitée et frissonnante, je n’aurais rien pu lui cacher. Vaguement gênée de mes tétons durcis, j’aurais souhaité les couvrir de mes mains. Je n’en fis rien : j’avais retenu la leçon. J’essayai seulement de garder une contenance la moins gauche possible. (À suivre)