1. De Papillon De Nuit à soumise (13)


    Datte: 23/04/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... silhouette fine, élancée, un peu plus de la trentaine, yeux de biche, souriante... Sourire communicatif car je me jetai dans ses bras en larmes pour une accolade des plus amicales. Jamais je n’avais eu autant de plaisir à revoir une personne qui m’est chère. "L.S." sont les initiales de ma meilleure amie et mentor, qui a pour nom de code "Louve Silencieuse" ; elle a pour doux prénom Ève et elle est reconnue comme l’une des plus talentueuses voleuses du monde. — Dieu merci, je te contacte enfin... Et en plus, t’as l’air en forme ! — Comment m’as tu retrouvée ? lui demandai-je, le sourire jusqu’aux oreilles, débordante de joie et les larmes aux yeux. — C’est une très longue histoire, ma belle, et on en parlera une fois qu’on sera rentrées, si tu veux bien. Écoute, j’aurais dû t’accompagner, enchaîna-t-elle à une vitesse folle. J’ai été idiote de te laisser aller dans cette baraque toute seule : ton informateur t’a refilé des infos bidons, mais je me suis occupée de lui, et il... — Attends, écoute-moi, la coupai-je. J’ai trop peu de temps ! — Comment ça ? De quoi tu parles ? Je savais que le temps me manquait, mais je lui racontai le plus brièvement possible toutes mes aventures en surveillant la porte du coin de l’œil. Tout ce que j’avais fait. J’ai cru qu’elle allait se mettre à hurler lorsque je lui ai montré les marques de coups ainsi que mon tatouage, mais elle retrouva rapidement son calme légendaire et prit mes mains. — Est-ce que tu veux revenir avec moi ? Je te promets ...
    ... qu’on travaillera à nouveau toutes les deux et que nos entraînement seront plus intensifs. Pour ton contrat, fais-moi confiance : je le retrouverais. Dis-moi juste où je devrai chercher. Cette offre me tentait grandement, et j’avais toujours été fière d’être son élève. Seulement, maintenant, tout était différent : j’étais une soumise... Non, je ne voulais plus l’être, plus après ce que j’avais subi. Je voulais partir et reprendre ma vie d’avant, et elle seule pouvait m’aider. — Dans son bureau, mais je l’ai vue le foutre dans un coffre. Pardonne-moi, Ève, je me suis effondrée tout de suite ; je ne savais pas quoi faire, j’ai jamais eu à subir la moindre torture, j’ai été prise bêtement et... — Calme-toi ! Tu as simplement respecté la règle numéro 4 ; je ne t’en veux pas du tout, me rassura-t-elle. La règle numéro 4 stipulait qu’en cas de capture, il fallait s’adapter à n’importe quelle situation pour rester en vie. — Je dois partir, sinon elle va se douter de quelque chose, lui dis je, un peu triste. — Vas-y. Je viendrai te chercher rapidement ; et quand ce sera fini, on rira de cette histoire devant un grand plateau de sushis, c’est promis ! me dit elle en souriant. Mais en attendant, continue tes activités, OK ? Dans 48 heures grand max, c’est fini, je te le promets ! — Entendu ! dis-je en tendant mon pouce vers le haut. Après une accolade, je sortis des toilettes. Juste à temps, car Chloé empruntait le chemin pour me rejoindre d’un pas rapide. — Quand même, tu en as mis du ...