Le bouchon trop loin 5
Datte: 23/04/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... pour l'asile. Coupé-je. - Je n'ai qu'une idée en tête, c'est de baiser avec lui, sauvagement. Je ne sais pas si c'est une affaire de phéromones ou non, je me sens comme une femelle qui cherche à se faire engrosser par son mâle. Je me suis même masturbée en pensant qu'il vidait ses grosses couilles dans mon ventre, que sa semence me fécondait, m'imaginant déjà avec mon gros ventre. - Ah ! C'est pour ça que tu t'es enfermée dans la chambre, pour te branler tranquillement. - Oui, plusieurs fois même. Mais je te le répète, c'est toi que j'aime. - Je veux bien mais si c'est ce que tu ressens pour lui, il faut quand même beaucoup d'affection. - Oui mais c'est sexuel, ce n'est pas le vrai amour. Je ne sais pas quand ça va s'arrêter, aussi bien demain que dans six mois, alors je me suis dit qu'il ne fallait pas que ça se renouvelle car ça peut mettre en danger notre couple, voire sa fin. Tu es d'accord ? - Complètement. - Alors attends-moi, je reviens. Elle monte dans le bureau et reviens un quart d'heure plus tard. - Voilà, j'ai préparé une sorte de contrat entre nous. Lis. Elle me tend deux feuilles de papier. Deux exemplaires identiques. - Je, soussigné Julien Neiluj, m'engage sur l'honneur à ne plus demander à ma femme Anne d'avoir des rapports sexuels avec un autre homme que son mari. - Tu dates et tu signes les deux. Elle me tends un stylo et je signe, ça ne me coûte rien. - En voilà un autre, lis. - Je, soussigné Anne Neiluj, m'engage à autoriser mon mari, Julien, à me ...
... sodomiser et à tenir des propos grossiers à mon encontre pendant l'acte sexuel. Cet engagement tient tant que l'engagement de Julien, ci-joint, est respecté. - Je signe et on aura chacun un exemplaire des deux. Tu es content ? - Oui, mais c'est pour plus tard, pour maintenant ça ne change rien. Pour l'instant tu m'as démoli, je sais pas quoi faire, je sais pas quoi penser. Je suis bon pour la benne à ordure et toi tu es là, radieuse et inconsciente dans un délire total. - Attends, je vais te raconter ce fameux vendredi soir. - Tu l'as déjà fait et je ne suis pas sûr de vouloir l'entendre à nouveau. - Oui mais bon, c'est un peu différent. - Aïe aïe aïe ! Ça va être pire ! - Mais non, écoute et tais-toi. À six heures, j'étais avec Sylvie et une de ses amies au café, on a discuté. À six heures et demie, on est allées chez elle, à huit heures, je l'ai invitée, on est allées au resto, à neuf heures on est retournées chez elle, on a regardé un film, à onze heures je suis rentrée à la maison. Voilà. - Je ne comprends pas, Jean était chez Sylvie alors ? - Il n'y a pas de Jean. Jamais eu de Jean, pffuit ! Tout ça c'était des salades. Et Sylvie n'a pas de problème avec son mec. - Je t'ai entendue au téléphone quand tu te faisais baiser, je suis pas fou ! - Oui, j'étais à quatre pattes et Sylvie me donnait des coups de bassin, comme pour une levrette. C'était bien imité apparemment. - Et les coups de téléphone ? - L'art de parler dans le vide, ou à Sylvie. Je suis déboussolé, tout se brouille ...