Il faut sauter le pas
Datte: 24/04/2021,
Catégories:
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... n’avais jamais éprouvé le moindre plaisir sexuel, moi qui ne m’étais jamais posé la moindre question sur le plaisir sensuel qu’on pouvait partager avec quelqu’un, moi qui, en bref, étais innocente comme personne, voilà que je découvrais la jouissance à l’état brut, le pouvoir des caresses, la commotion du corps pris par le plaisir, la plénitude de l’orgasme, et je me jurai d’aller jusqu’au bout de mes découvertes. J’ai tâté mon pucelage. Pour savoir. Ce que les filles appelaient leur « berlingot ». Je comprenais bien que toute cette liqueur qui facilitait tant mes caresses coulait par la petite ouverture que j’apercevais dans le miroir. Et j’ai pressenti que tout ce plaisir que je recherchais à présent avait une seule justification : cet endroit précis. Mon con. Et que je ne parachèverais ma quête, si cela était même possible, ou imaginable, qu’en me débarrassant rapidement de cette barrière. Il faudrait bien qu’un homme rentre là, et brise le sceau. J’avais déjà une petite idée. Quelques jours après ce premier orgasme, quand j’ai compris à quel point les caresses que Xavier m’avait prodiguées avaient été pour moi, pour moi seule, sans contrepartie, sans exigence de quelque sorte que ce soit, j’ai ressenti comme une sorte de vertige. Xavier avait été d’une tendresse inouïe, et j’en éprouvais un tel retournement de tout mon être, un sentiment de reconnaissance si puissant, un tel désir de me retrouver avec lui, que je lui conçus un attachement sans borne. Malgré notre ...
... différence d’âge, le fossé qui nous séparait dans l’expérience que chacun pouvait avoir de la vie, j’étais envahie d’un sentiment d’une force incompréhensible à son endroit. J’ignorais ce dont il s’agissait, et ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris que pour la première fois de ma vie, j’étais tombée folle amoureuse d’un homme. Dès lors, je n’ai plus eu de cesse qu’il ne jouisse lui aussi avec moi. De moi. De mon corps que je voulais lui offrir. Et c’était à lui que je demanderais de me dépuceler. Il était d’abord l’homme à qui je voulais l’offrir. Et en plus, c’était son dû. J’étais persuadée qu’il le ferait avec toute la douceur du monde, pas comme ces brutes dont j’avais entendu parler et qui n’avaient comme souci que de montrer le drap taché du sang de leurs exploits. Lui, j’en étais sûre, m’aimait. Lui savait d’instinct comment me donner du plaisir. Et ce qui me faisait jouir. D’innocente, même si je ne connaissais pas encore le mot, je me sentais définitivement l’âme d’une hétaïre, bien décidée à prendre les moyens pour parvenir à mes fins : jouir encore et encore avec l’homme que je m’étais choisi. Il fallait que j’en prenne les moyens. Malgré mon désintérêt jusqu’à ce jour, le seul truc qui avait imprégné un coin de ma cervelle - je ne savais plus si c’était au lycée qu’on me l’avait dit, ou si j’avais entendu ça à la télé - c’est que si on voulait faire l’amour avec quelqu’un, il fallait faire attention et se protéger. Un matin, je suis descendue à Châteauneuf, et ...