Monsieur H
Datte: 03/05/2021,
Catégories:
fh,
cérébral,
Oral
jeu,
yeuxbandés,
délire,
... mon bijou lisse comme un sou neuf. Je me demande s’il ne se délecte pas autant de l’attente que de ce qu’il sait devoir arriver. Je n’en peux plus, j’agrippe sa tête et la plaque d’un coup contre mon ventre. Hmmm… ! Il ne faut pas une demi-seconde pour que je sente sa langue prendre connaissance des lieux. Et cette caresse est bien telle que je l’avais espérée. Oublieuse de ma pose impudique, je m’abandonne à l’ondulation de mon corps, mollement bercée comme sur une plage des Maldives. J’aime trop ce spectacle pour ne pas en jouir de visu, et j’écarte à peine son visage, juste assez pour pouvoir observer la pointe indécente de sa langue quémander le contact de mes chairs. Je prends toujours le même plaisir à voir ces mouvements obscènes et humides associés à des sensations si troublantes. J’aurais presque envie de me laisser aller à jouir dans l’instant, j’en serais bien capable, tant je suis avide de cette langue. Mais non, je veux qu’il me bouffe la chatte comme un forcené… Ohhh, quel langage ! Je rougis à l’idée que j’aurais presque pu prononcer cette phrase à haute voix ! Décidément, ce loustic me fait perdre ma contenance. Il faut que je me ressaisisse. À nouveau je plaque fermement son visage sur ma fente et, à nouveau, je sens sa langue farfouiller, s’immiscer, et ses lèvres faire l’amour à mes lèvres. Je deviens folle, je voudrais à la fois qu’il cesse et qu’il m’envahisse encore plus. Mais comment pourrait-il cesser alors que je viens de l’emprisonner entre mes ...
... cuisses ? J’ai l’impression de le violer, son nez collé à mon bouton de nacre, mais lui ne semble pas vouloir s’échapper. Mes mains sur les coussins et mes pieds nus dans son dos, je m’arc-boute et me frotte comme une chatte en chaleur sur ce visage à demi-masqué. Et le visage reprend une goulée d’air puis repart à l’assaut, comme si sa vie en dépendait ! Il a l’air d’adorer ça, le brigand, ce n’est plus du gage… C’est vrai qu’il m’a confié par écrit que c’était là son plus grand plaisir. Bien que nous ne nous connaissions que peu, nous avons osé des conversations très libérées sur le sujet, quand j’y repense ! Je suis presque frustrée de ne pas le bousculer plus que ça. Enfin… frustrée ? C’est une façon de parler, car waouhhh… — Attendez ! Je me fais violence pour m’évader de cette voluptueuse caresse. Je suis aux anges en voyant son visage ruisseler et la sueur dégouliner dans son cou. Et lui qui se lèche les babines… Il m’affole, ce n’est pas du jeu, c’est lui qui est en train de gagner… Heureusement, je ne suis pas à court d’idées… La cuisine n’est pas loin. En un instant, j’ai déniché ce que j’espérais trouver. Avec un sourire victorieux, je viens reprendre ma place. — Après m’avoir goûtée avec tant de gourmandise, saurez-vous également me sucer avec délicatesse ? Nul besoin de réponse. Son visage s’approche doucement et, comme un doigt écarterait les feuilles de fraisier à la recherche du fruit rougi sous le soleil, je vois sa langue tâtonner avec la lenteur espérée, séparer ...