1. Monsieur H


    Datte: 03/05/2021, Catégories: fh, cérébral, Oral jeu, yeuxbandés, délire,

    ... minutes pour me trouver. Après, vous avez un gage… Hi, je suis excitée comme une puce par mon audace ! Je me relève d’un bond. Lui reste affûté. — Et si moi je vous… Je n’attends pas la fin de sa phrase. Je suis sûre qu’il aura de l’imagination, mais je n’ai pas de temps à perdre… Je me précipite dans l’escalier. Je ne connais rien de sa maison et elle a l’air immense. Revenue dans la salle à manger, je tourne et me retourne. Malgré tant d’espace, j’ai beau fouiller du regard, je ne trouve pas à me cacher. Il est déjà dans l’escalier, je l’entends. Je panique, car il ne descend pas à tâtons, ses pas sont rapides. C’est sûr, il connaît sa maison par cœur, j’ai presque l’impression d’être prise à mon propre jeu. Je suis encore au pied de la porte lorsque celle-ci s’ouvre. Je n’ai que le temps de me coller contre le mur qu’il apparaît, mains en avant, se postant comme un chien à l’arrêt. Un pas, puis il palpe l’air de ses mains. — Si je l’attrape, je la mords ! Son ton est enjoué, alors que moi, je frissonne. Je ne sais pas si je préfère la peur d’être attrapée ou le plaisir de l’éviter. Je longe le mur comme une candidate à l’évasion et me glisse dans l’entrée. Une marche, deux marches, Crrr… Le diable soit de ces vieilles maisons où les bois craquent comme du pain desséché ! Pétrifiée, je regarde dans la direction de la porte. Mon chasseur s’est retourné dans l’entrebâillement, figé lui aussi, déchiffrant le silence, semblant m’observer. Les secondes s’égrènent, au rythme de ...
    ... sa comtoise, augmentant cette impression à la fois oppressante et envoûtante. Puis, le soulagement m’envahit quand il semble abandonner l’idée que j’aie pu lui échapper. À ma grande joie, je le vois disparaître derrière la porte puis s’activer, semble-t-il, à fouiller méticuleusement chaque recoin possible. Je souris. On est bien loin de notre début de repas, rapidement écourté, encore plus loin de cette pseudo invitation amicale à quatre. Il s’est un peu joué de moi… À mon tour ! — Perdu, ça fait cinq minutes !— Quoi, déjà ? À vrai dire, je ne crois pas non plus que ça fasse cinq minutes. Mais, que je sois au moins honnête avec moi-même, le souvenir de ses doigts sur mon ventre me taraude ! Sans lui laisser le temps de réfléchir plus, je me précipite à ses côtés. Je le guide vers le canapé où je m’adosse confortablement sur un des bras. Je n’ai pas lâché sa main et l’attire doucement vers moi. Lui s’accroupit devant moi, je me demande s’il n’a pas déjà compris ce qui l’attend, car la canaille se lèche les lèvres. Tant pis ou tant mieux, de toute façon, j’en ai trop envie. Je prends un plaisir indicible à remonter ma jupe lentement devant ses yeux occultés, à soulever mes cuisses autour de son visage, encore plus à faire glisser ma culotte et à m’en débarrasser. Je me tortille et m’exhibe devant ce mec comme s’il me voyait, j’en ai presque honte. Je suis sûre qu’il a compris. Il a entendu le crissement du sous-vêtement sur ma peau. Ses narines s’animent, à une portée infime de ...
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