1. Le petit prof


    Datte: 04/05/2021, Catégories: hh, forêt, caférestau, douche, amour, humilié(e), Transexuels Oral préservati, hdanus, hsodo, amourdram, regrets,

    ... deux hommes. Nature, musique, littérature de S.F. et cinéma meublèrent agréablement la conversation. Sébastien se sentait mieux et Vincent lui arracha quelques sourires. Tous deux s’enflammèrent lorsqu’ils évoquèrent leur réalisateur favori, Tom Robbins. À ce moment, la situation qui jusque-là ne laissait place à aucune ambiguïté bascula. — J’adore Johnny Depp. Il est vraiment beau mec. Je passerais bien une nuit avec lui, s’exclama Vincent.— Je préfère Vanessa paradis.— T’es sûr que t’aimes les hommes ?— Les, je ne sais pas… mais un…. J’étais… je suis… je ne sais plus. J’étais amoureux d’un homme. Pour lui, j’ai tout plaqué. Pendant un an, le rêve, depuis 16 jours le cauchemar. Sébastien s’épancha. Il lâcha toute son histoire devant cet homme qu’une heure plus tôt, il ne connaissait pas. Quand il eut fini, Vincent lui proposa : — Tu n’as pas envie de retrouver ton appart pourri. J’ai pas envie d’être seul cette nuit, viens chez moi. Devant l’air indécis de Sébastien, il poursuivit : — J’t’propose pas de baiser. D’après ce que tu m’as dit, t’es pas autoreverse et moi non plus. Simplement ne pas être seul ce soir.— Après tout pourquoi pas ! ------------------------- Pendant que son hôte préparait un café, Seb s’installa sur le canapé, laissant le fauteuil au propriétaire des lieux. Coïncidence, ils étaient garés non loin l’un de l’autre. Ils avaient pris leurs voitures. Sébastien suivant Vincent, ils s’enfoncèrent dans la campagne bressane. Il habitait une maison cossue ...
    ... dans un petit hameau à une dizaine de kilomètres de Bourg. Ingénieur informatique dans la banlieue lyonnaise, il avait choisi ce lieu pour le confort de vie qu’il offrait. Lors de leur discussion, il avait avoué que lui aussi venait de se faire plaquer par son petit ami. Petit ami, de dix ans son cadet. Il l’avait conduit dans un salon de poupée à l’éclairage tamisé. Une épaisse moquette. Un fauteuil et un sofa assortis, confortables. Des coussins disséminés dans toute la pièce. Un bar ouvragé. Pièce cocoon, boudoir féminin incitant à la tendresse, à l’amour. Vincent apparut, poussant un plateau roulant. Le café était accompagné d’une carafe de cognac avec deux verres. Négligeant le fauteuil, il rejoignit Sébastien sur le sofa. Ils reprirent leur discussion. L’intimité du lieu était propice aux confidences. La conversation se déplaça sur un terrain plus personnel. Ils évoquèrent leur parcours respectifs. Leurs succès mais surtout leurs échecs sentimentaux. Peu à peu, l’alcool aidant, la distance entre eux diminua. Lorsque Vincent se pencha sur lui, déposa ses lèvres sur les siennes, il ne résista pas. Ses lèvres s’entrouvrirent, accueillant la langue fureteuse de son nouvel ami. À l’antipode des baisers virils, baisers combats qu’ils échangeaient avec Sylvain, celui-ci étonna Sébastien par sa douceur. Point de chocs, de frottements irritants. Encore moins de langue perforante essayant d’atteindre ses amygdales. Seulement un doux contact, très peu appuyé, une langue experte qui ...
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