Le mariage de Maître Charpin
Datte: 04/11/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
religion,
complexe,
soubrette,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
pénétratio,
init,
humour,
Maître Charpin, heureux en ce dimanche de fin juin, pressentait que le déjeuner familial se passerait bien. Avec fierté, il s’apprêtait à annoncer que son fils aîné, Antoine, venait de réussir son baccalauréat, avec mention très bien, comme il se doit. Dans la dynastie des Charpin, on était huissier de justice de père en fils. Antoine continuerait donc ses études de droit et prendrait dignement sa succession. Il aurait bien aimé faire une autre annonce supplémentaire, mais n’osait pas. Plus qu’un repas dominical, cela ressemblait à un petit banquet. Il y avait évidemment monsieur le Curé, monsieur le Maire, l’Instituteur, le Notaire ainsi que le Médecin, tous accompagnés de leurs épouses, sauf le prélat, bien sûr. Il se racontait bien des choses sur lui et mademoiselle Choupiroux, cette sainte femme, mais il aurait été inconvenant qu’il s’affiche…. ! Il avait fait vœu de chasteté. Vœu de chasteté, certes, mais pas vœu de diète… ! Car à la table de Maître Charpin c’eût été inconcevable. À la table de Maître Charpin, on mangeait… ! Un banquet ordinaire se faisait en cinq plats, mais pour une fête cela pouvait aller à sept plats et sans même évoquer un repas de noces. Bon, de noces, il n’y en avait point encore eue, malgré le désir du maître de céans. Il faut dire que Maître Charpin, Albert de son prénom et veuf de son état depuis une dizaine d’années, un méchant crabe ayant emporté son épouse bien-aimée, avait la charge de ses trois enfants. Il fit ceci avec responsabilité, ...
... désirant leur assurer un bel avenir et une bonne éducation. Pour ce faire, il s’adjoignit les services de Marguerite. Marguerite, une bonne fille de la campagne, avait justement été placée chez l’huissier par monsieur le curé. C’était l’une des nombreuses progénitures du père Nestor, le métayer de la ferme du haut, qui, en s’obstinant à vouloir une lignée mâle, réussit à faire onze filles. La plantureuse jeune femme avait bien attiré l’œil du prêtre, mais il renonça à la prendre à son service, l’ire de mademoiselle Choupiroux eût été terrible… ! Monsieur le curé, en homme onctueux et pondéré, appliquait la sage devise, « il vaut mieux tenir que courir ». Marguerite entretenait la maison Charpin depuis une dizaine d’années, torchait les marmots, s’occupait du ménage et assurait, de temps à autre, l’intendance d’un banquet, tout cela dans la joie et la gaieté. Le rire clair et sonore de la bonne retentissait souvent dans la maison et mettait du baume au cœur du veuf. Il faut dire qu’une fois le deuil passé, Albert commença à regarder son employée d’un œil neuf. Précisons que cette jeune femme gironde se regardait fort agréablement. Autant dans sa charge d’officier ministériel, rançonnait-il le failli et constatait-il impitoyablement la faute du mari adultérin, autant en privé, se révélait-il un homme très timoré. Voilà pourquoi il voulait faire une annonce, mais n’osait toujours pas. En rouée femelle, la donzelle avait bien remarqué l’œil intéressé de son patron. Elle s’amusait ...