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Agnès
Datte: 05/05/2021, Catégories: ff, vacances, piscine, école, amour, Oral 69, confession, Lesbienne
... genre d’aventure ne pourrait que compliquer mon existence. À ma grande surprise il n’en était rien. Je trouvais même les choses plus simples, plus claires et ma vie s’en trouvait embellie. J’étais en harmonie avec moi-même. C’est à cette époque que j’appris la mort accidentelle de Florence(voir épisode 1). Quand j’ai vu Agnès, le lendemain, elle a tout de suite ressenti mon émoi. Elle savait ce que Florence avait représenté pour moi. Nous en avons parlé longuement. En fait c’est surtout moi qui ai parlé. J’étais gênée, au début, d’évoquer mes souvenirs et mon chagrin devant elle mais son écoute était attentive. Je sentais qu’elle voulait m’aider ; plus que ça : qu’elle voulait partager ma peine. Grâce à elle, j’ai surmonté cette épreuve. Cet après-midi-là, sous sa couette, nous avons fait l’amour avec une tendresse incroyable. Le jour suivant ; elle me proposa de m’emmener en week-end. Elle m’expliqua que ses grands-parents possédaient un appartement sur le front de mer au Touquet. Ils n’y allaient plus que très rarement. En même temps j’appris qu’elle avait le permis et sa propre voiture. Tout était prêt. Partir ainsi était une première pour moi mais mes parents se laissèrent convaincre assez facilement de l’intérêt d’un week-end conjuguant détente et travail scolaire. C’est ainsi que le vendredi, en fin d’après midi, je me retrouvai à attendre, devant chez moi, avec un sac de voyage aux pieds. La Golf décapotable beige d’Agnès n’était pas encore arrêtée que j’avais déjà ...
... posé mon sac à l’arrière en faisant un geste à ma mère qui me regardait de la fenêtre du salon. L’autoroute n’existait pas encore et il nous fallut plus de trois heures pour arriver à destination mais ce trajet était déjà en lui-même un grand bonheur. L’appartement était situé au dernier étage d’un immeuble très résidentiel. De grandes baies vitrées donnaient sur un large balcon qui avait une vue imprenable sur l’immense plage et la mer. Agnès déposa nos sacs dans la plus grande chambre puis aéra un peu avant de monter le chauffage. Pendant ce temps, je rangeai les provisions qu’elle avait apportées dans la cuisine. Elle a sorti des draps d’un placard et nous avons fait le lit. En moins d’une heure nous étions installées. — On va au restau ou on mange ici ? me demanda-t-elle, joyeuse.— Qu’est-ce que tu préfères ? La soirée était douce, nous sommes allées à pied, main dans la main, jusqu’à une pizzeria à deux pâtés de maisons de l’immeuble. Quand nous fûmes installées, elle demanda au serveur d’allumer la bougie qui se trouvait sur la table. À notre retour elle me dit qu’elle avait envie d’une douche. Son regard m’y invitait, je l’ai suivie dans la salle de bains. Nous-nous sommes lavées mutuellement puis, à peine sèches, nous avons couru jusqu’au grand lit qui ne resta pas froid très longtemps. Inconsciemment nous attendions ce moment depuis le départ. L’excitation monta vite en nous. Nos mains s’occupaient du sexe l’une de l’autre. Nos bouches les remplacèrent vite pour un ...