Agnès
Datte: 05/05/2021,
Catégories:
ff,
vacances,
piscine,
école,
amour,
Oral
69,
confession,
Lesbienne
... nous avons consacré quelques heures aux devoirs et aux leçons. Nous étions dans deux sections différentes : elle était en scientifique et moi en littéraire. Nous n’avions donc pas les mêmes matières à travailler et de ce fait, ce n’était pas à proprement parler du travail en commun. Pourtant le simple fait de le faire à la même table suffisait à nous motiver. Le midi nous avons fait un petit repas vite expédié. Nous partîmes ensuite pour une grande ballade sur le front de mer, la plage et dans les dunes. Nous y avons passé une bonne partie de l’après-midi, à discuter et à essayer de bronzer un peu sous le soleil d’automne. De retour à l’appartement nous avons pris un bain en commun. Agnès trouva des bougies et, la salle de bain n’ayant pas de fenêtres, il fut facile d’y créer une ambiance romantique. D’abord face à face, nous nous sommes fait des caresses du pied et des massages. Ensuite j’ai passé un long moment, assise contre elle, entre ses jambes, à me laisser câliner. En fin d’après-midi, nous avons décidé de faire un tour en ville. Pour la première fois, je vis Agnès en minijupe et petits talons. Elle était superbe, très féminine, loin de ce côté androgyne que je lui avais toujours connu. Je mis une robe courte moulante, à motifs vichy rouges et de petites tennis de toile blanche. Je m’en voulus de ne pas avoir apporté de tenue plus sexy. Pour accentuer ma féminité, je relevai mes cheveux. Le temps était encore beau pour la saison mais il faisait quand même frais. Elle ...
... prit une veste et moi un chandail blanc Après une balade, du lèche-vitrines, un Coca dans un bar, et une nouvelle balade, nous sommes retournées à la même pizzeria que la veille. Nous avons pris la même table. Cette fois, le serveur alluma la bougie de sa propre initiative. Alors que nous en étions aux glaces et que la bougie était presque consumée, Agnès sortit un tout petit paquet de son sac et le posa devant moi. — C’est pour toi. L’émotion m’empêcha de répondre. Les larmes me montaient aux yeux pendant que j’ouvrais le parquet puis le petit écrin. À l’intérieur je trouvai une fine chaîne avec un petit pendentif en or représentant deux cœurs entrelacés. Je le sortis mais n’arrivais pas à ouvrir le fermoir. Agnès se leva, me le prit des mains et se plaça derrière moi pour me le mettre au cou. Quand ce fut fait, je me levai et, oubliant tout ce qui n’était pas elle et moi, je l’embrassai amoureusement. — Je crois qu’on nous regarde, murmura-t-elle à mon oreille quand nos lèvres se séparèrent. Je repris conscience de l’endroit où nous étions et j’étais plutôt embarrassée. — Excuse-moi, je n’aurai pas dû.— Au contraire.— Je t’aime.— Je t’aime. Nouveau baiser. Nous nous sommes rassises. Je réalisai que la salle était silencieuse et que tous les regards convergeaient vers nous. Heureusement, petit à petit, les conversations ont repris. Agnès a demandé l’addition et nous sommes parties peu après. Regagnant l’appartement, serrées l’une contre l’autre, trop légèrement vêtues pour ...