1. Agnès


    Datte: 05/05/2021, Catégories: ff, vacances, piscine, école, amour, Oral 69, confession, Lesbienne

    ... moi. J’avais répondu un peu précipitamment et je le regrettais aussitôt. Ses doigts ralentirent un court instant le massage de son cuir chevelu et, dans son regard, il me sembla discerner de l’intérêt. Elle prit un peu de gel dans ses mains et se savonna le corps. Elle ne disait rien et ce silence me gênait. J’aurais dû partir mais j’avais envie de rester. Lorsqu’elle se frotta le sexe, bien qu’elle fut de profil, je ne sus plus où me mettre. Elle ne m’ignorait pas car son regard revenait souvent se poser sur moi. Je ne pus m’empêcher de regarder son corps. Elle faisait à peu près ma taille mais sa silhouette était bien différente de la mienne. Elle était sportive et ça se voyait, elle avait les épaules et les cuisses les plus musclées que j’ai vues chez une fille et, évidemment, elle n’avait pas une once de graisse. Elle était complètement épilée. Le silence m’avait semblé long et pesant. Tandis qu’elle se rinçait elle me sourit et me demanda : — Tu veux bien prendre la serviette sèche, dans le fond de mon sac ? La serviette à la main, j’attendis qu’elle ait fini. Elle vint vers moi, nue me regardant dans les yeux avec un soupçon de provocation ; j’allai vers elle mais au lieu de simplement lui tendre la serviette, je l’ouvris largement devant moi. Elle eut un hochement de tête et un sourire montrant qu’elle appréciait cette attention avant de se retourner et de se draper dans l’éponge épaisse. Je lâchai les coins que je tenais au-dessus de ses épaules et je m’enhardis au ...
    ... point de lui frotter le dos. Elle se laissa faire quelques instants puis se retourna. — Tu m’accompagnes ? dit-elle en réunissant ses affaires de toilettes et en ramassant son sac. Nous nous dirigeâmes vers le vestiaire réservé aux filles du club. Contrairement aux alignements de petites cabines que je connaissais, c’était une grande pièce. Des patères étaient alignées au-dessus de bancs. Plusieurs étendoirs se trouvaient dans le fond. Au centre se trouvait une grande table, deux bancs et quelques tabourets. Au mur un tableau d’affichage et quelques photos jaunies de remises de médailles. Nous étions seules. Je reconnus son jean rebrodé accroché près de l’endroit où elle posa son sac. Je m’assis à la table, sur le banc qui me permettait de lui faire face. Je la regardais finir de s’essuyer et s’habiller. Ses sous-vêtements étaient très féminins, en dentelle blanche. — J’aime bien ton jean, dis-je, surtout pour rompre le silence.— C’est vrai ? Merci ! Un moment passa encore dans un silence qui recommençait à me mettre mal à l’aise. Une fois de plus je me demandais si elle ne me trouvait pas importune. Quand elle fut prête, elle me dit simplement : — Tu viens ? Je la suivis. Elle dit au revoir sans s’attarder aux quelques nageurs qui se trouvaient sur notre chemin et nous nous retrouvâmes rapidement dans la rue. — Tu sais, il y avait un moment qu’il me semblait que tu t’intéressais à moi. J’en suis sûre depuis que je t’ai vue revenir dans les gradins. Je peux savoir pourquoi ?— ...
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