Breizh - Ar Gwenn-ha-du (Bretagne - Le noir et le blanc)
Datte: 06/05/2021,
Catégories:
fh,
dispute,
intermast,
Oral
pénétratio,
policier,
... l’accompagner à la petite réception traditionnelle organisée par son service. Il me regarde attentivement : je sais que je suis connue comme le loup blanc chez eux, je sais aussi qu’Alan compte sur cette « sauterie » pour me présenter officiellement à tout ce beau monde, une façon pour lui de rendre notre relation plus « légale » encore. Comme si j’avais besoin de ça ! Moi, je sais qu’il m’aime, c’est tout ce qui compte pour moi. Néanmoins, je comprends l’enjeu pour lui alors j’accepte. Bien sûr, je râle un peu pour la forme, histoire de donner un peu de valeur à mon sacrifice ! Inutile de vous dire qu’il me démontra sa reconnaissance jusqu’au petit matin, le lit étant complètement dévasté, et moi, totalement épuisée ! Je m’étonne moi-même de ma propre vitalité dans ce domaine. Bien sûr, je ne déteste pas faire l’amour, surtout quand mon partenaire est… disons… très efficace ! Mon petit Alan est particulièrement énergique mais avec plein de doigté, caressant avec fougue, tout ce qu’il faut pour qu’une femme se sente désirée. Bref, nous irons à sa petite fête, à condition qu’il me prouve d’ici là, ainsi que les jours suivants, sa reconnaissance… Ce qu’il ne manqua pas de satisfaire, mon corps se souvient encore de certaines nuits torrides où nos chairs fusionnèrent sans retenue et sans tabou… --ooOoo-- La fête bat son plein, tout le monde s’amuse, Alan est heureux, à l’aise dans son élément. Moi, tout attendrie, je le contemple. Une grosse voix résonne alors : — Heureux de ...
... vous voir parmi nous, mademoiselle Kerouac ! Je pensais que notre compagnie vous était indésirable !— Tiens donc, général, vous êtes descendu parmi vos hommes ?— Capitaine, mademoiselle, seulement capitaine ! Verre en main, je continue de regarder mon homme. Le capitaine de brigade suit mon regard et sourit : — Il suffisait de mettre un homme dans votre lit pour que vous changiez de bord ?— Ma vie privée ne regarde que moi. Alan et moi, ça n’a rien à voir avec mon engagement envers mon pays. Nous nous aimons, et je sais regarder au-delà du fait que c’est un flic payé par le pouvoir central et oppresseur.— Vous prenez le meilleur de l’adversaire, si je comprends bien ? raille-t-il.— Exactement ! Vous avez tout compris ! Je me retourne vers mon agresseur, un large sourire carnassier : — Mais ça a du bon pour vous que j’aime quelqu’un de l’autre bord, voyez-vous : il y a quelques semaines de cela, je vous aurais fichu mon verre en pleine figure avec mon poing ensuite.— Je suis au courant de votre façon… particulière d’agir…— Et puis, quelque part, c’est très jouissif de bénéficier des largesses de l’État afin de le contrer… J’avoue que ça aide beaucoup pour la parution du petit journal et de nos divers spectacles… Ça paye plutôt bien, n’est-ce pas, de maintenir l’ordre en pays occupé !— Il s’agit de terroristes, mademoiselle Kerouac, des terroristes qui font sauter des bombes, je vous signale !— Des bombes qui ne font aucun mort pour l’instant…— Désolé de vous contredire : deux ...