Breizh - Ar Gwenn-ha-du (Bretagne - Le noir et le blanc)
Datte: 06/05/2021,
Catégories:
fh,
dispute,
intermast,
Oral
pénétratio,
policier,
... personnes en sont mortes… indirectement…— Crise cardiaque, je suis au courant, je sais. L’État français devrait plutôt s’occuper sérieusement de l’alcoolisme qui fait des ravages sur les routes et dans les ménages… Mais hélas, ça rapporte pas mal en taxes, et puis, faut bien payer les forces d’occupation… Un cercle vicieux ou vertueux, tout dépend du côté de la barrière… La voix de mon amoureux vient interrompre ce doux échange d’amabilités : — Ah, Gwennaig chérie ! C’est plus fort que toi ! Les deux seules personnes à ne pas devoir se rencontrer se rencontrent quand même !— Alan, c’est ton supérieur hiérarchique qui est venu à moi ! Moi, j’étais sage comme une image dans mon coin !— Bien que ça me… répugne de le reconnaître, mademoiselle Kerouac était effectivement sage dans son coin… Mon Alan sourit, son visage s’illumine : — Excusez-moi mon capitaine, mais j’ai besoin de ma future femme pour aller danser.— Future femme ??? Le capitaine et moi sommes tous deux à demander la même chose. Future femme, il veut donc m’épouser ? Drôle de façon de faire sa demande ! Ou bien simple tactique pour clore la discussion ? Nous nous éloignons. Il me prend par la taille et ébauche un pas de danse. Intriguée, je questionne : — Tu étais sérieux ?— Quoi donc, Gwennaig chérie ?— Oh, tu sais très bien ! Ton histoire de mariage !— Ya (oui) ! Et il m’embrasse ! Décidément, la vie est toute simple quand on s’aime ! La semaine passe à toute vitesse, malgré la tournée éreintante, les spectacles ...
... me prennent du temps et mon Alan prend tout le reste ! Mais je ne m’en plains pas du tout, au contraire ! --ooOoo-- Ce vendredi soir, je suis allongée dans le lit, les bras en croix, relaxée. Alan, lui, est assez tendu, sa journée a été rude, l’enquête piétine, les terroristes sont insaisissables, pire encore, imprédictibles. Il s’interroge tout haut : — Je ne comprends pas la logique de tout ceci !— Quoi donc ?— Ces attentats, pas de logique, rien ! répond-il.— Et si… il n’y avait pas de logique ?— Comment ça, pas de logique ? Il s’assied sur le lit, l’air intrigué. Je m’agenouille près de lui : — Je ne sais pas. Tiens, imagine que les objectifs sont tirés au sort ou joués aux dés…— Je ne vois pas l’intérêt ! C’est… stupide !— Pas tant que ça ! Imagine un peu que les objectifs aient été écrits sur des petits papiers, on met le tout dans un chapeau et on tire au hasard et on applique. Tout simplement !— Je comprends ce que tu veux dire, mais je persiste à penser que c’est stupide !— Pas tant que ça ! Comme justement c’est stupide, comme tu dis, qu’y a-t-il à comprendre ? Rien justement ! Et dans ce cas, tu as beau, mon chéri, être suprêmement futé et génial, tu ne peux rien faire contre une façon de faire absolument pas logique, car tu n’as aucun élément en main pour tenter de prédire quoi que ce soit !— Pas con, en effet ! Comment tu peux avoir ce genre d’idée, toi ? Ah, je crois que j’ai un peu poussé le bouchon, il me regarde d’un drôle d’œil ! Je souris, m’approchant plus ...