1. Breizh - Ar Gwenn-ha-du (Bretagne - Le noir et le blanc)


    Datte: 06/05/2021, Catégories: fh, dispute, intermast, Oral pénétratio, policier,

    ... chaleur et la grosseur entre mes frêles petits doigts. Alan se laisse faire, comme le gros bébé qu’il est à ces moments-là. Et moi, j’en profite allègrement ! J’adore m’occuper de lui, sachant qu’il s’occupera de moi, après… et de bien belle façon… Après une sucette endiablée, accompagnée de quelques ludicités lubriques, je suis assez fière de moi, mais je sens que mon chéri est toujours préoccupé. Alors, je décide de sortir le grand jeu, aussi bien pour lui que pour moi. Je me love dans ses bras, tout contre lui, impudique en diable ! Je lui susurre d’une voix trouble : — Imagine… toi et moi… plus rien que toi et moi…— Oui… j’imagine sans problème…— Imagine que ce soit la dernière fois, la toute dernière fois… que toi et moi…— Pourquoi, la toute dernière fois ?— Imagine, c’est tout… Je me presse plus encore contre lui, je sais que je lui fais de l’effet, c’est incontestable, sa grande aiguille me l’indique clairement. À son oreille, je continue mon murmure : — Imagine, que toi et moi… la toute dernière fois… puis après plus rien…— Plus rien ? Plus de toi et moi ?— Oui, plus rien, notre dernière nuit, comme si nous devions nous séparer à jamais, mourir, plus rien que le néant pour nous deux…— J’imagine mal…— Imagine notre dernière nuit, celle de toutes les folies, la toute dernière, sans avoir ensuite de regret… car ensuite, il n’y aura plus rien du tout…— Oui… je vois… la toute dernière… celle où l’on s’embrase une dernière fois, sans honte, sans remords…— Oui… tu as ...
    ... compris… la toute dernière, toi, moi, sans entrave… La façon dont il me regarde me donne plein de frissons dans tout le corps ! Il me demanderait de grimper l’Himalaya à pieds nus que je serais bien capable de dire oui avec allégresse ! Je suis complètement folle de ce type ! Il reprend de sa voix grave qui me remue les entrailles : — La toute dernière, n’est-ce pas, ma Gwennaig chérie ?— Oui… Ce fut alors ma nuit la plus folle depuis que je suis femme… C’est étrange ce que, par désir et par amour, on peut faire, on peut oser, on peut accomplir. Je crois bien que cette nuit, j’ai tout osé avec lui, tout accepté, tout voulu. J’ai eu les moindres recoins de son corps sous ma langue, je lui ai offert toute ma peau. D’innombrables fois, il est venu en moi, il s’est enfoncé en moi, par les trois voies du paradis, les trois portes de jade, d’ébène et de nacre. Une incroyable volupté d’être prise de toutes parts, qu’il entre en moi, qu’il en sorte, sans répit ; moi, complètement ouverte, offerte à son désir, à son délire. À la pour me fois, sa femme, sa maîtresse, sa chose… J’ai goûté sa peau, ses lèvres, son sperme, son urine, tout ce qui est sur lui, tout ce qui est en lui, par pure folie, dans ce délire de tout savoir, de tout avoir. De tout entendre, ses mots doux, ses mots crus, ses prières, ses ordres, ses égarements. Oui, j’ai été au plus bas, si bas, relevée ensuite si haut, en pleine lumière de me savoir aimer et être aimée ainsi. De la poussière vers la pureté, par la simple ...
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