Juste une parenthèse dans notre vie
Datte: 05/11/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Je l’avais toujours regardée comme une forteresse imprenable. Elle était la femme de Luc, et ils allaient bien ensemble. Grande et athlétique, comme lui, blonde, longues jambes, poitrine pleine, la beauté saine et paisible d’une fille venue du nord, sa mère était suédoise. Les années et la naissance de deux enfants avaient ajouté quelques kilos à sa silhouette, mais sans rien enlever à son charme. Pourtant, Muriel n’en jouait pas, même l’été, elle s’habillait rarement sexy et elle ne regardait que Luc. En fait, ils étaient l’incarnation du couple parfait, ce qui est toujours un peu agaçant pour les autres. Ils s’aimaient, n’avaient aucun souci matériel et Luc, qui avait eu beaucoup de succès féminins avant son mariage, s’était définitivement rangé depuis qu’il avait rencontré Muriel. De notre bande de copains d’enfance, tous n’avaient pas connu la même trajectoire. Je venais de divorcer, par exemple. Pour être plus précis, ma femme m’avait quitté. Notre mariage battait de l’aile depuis quelque temps déjà, sans que nous n’osions regarder la réalité en face. La flamme s’était progressivement éteinte, nous ne faisions plus beaucoup l’amour depuis la naissance de notre fille, faute de désir d’un côté comme de l’autre. Je m’étais accommodé de cette situation. J’avais des maîtresses, des histoires sans importance, mais qui me rassuraient sur ma capacité de plaire, de faire l’amour, d’emmener une femme au plaisir. Je croyais naïvement que Christine ne s’en apercevait pas. Et ...
... j’imaginais poursuivre ma route avec elle. Un jour, elle m’a dit qu’elle n’ignorait rien de mes aventures, qu’elle ne m’en voulait même pas, qu’elle avait rencontré un homme et qu’elle voulait vivre avec lui. Je n’ai pas cherché à la retenir. Sur le fond, nous étions d’accord : nous ne nous aimions plus, alors, à quoi bon ? Notre divorce s’est bien passé, enfin, aussi bien que possible. Après coup, j’en ai quand même conçu de l’amertume. Je me retrouvais seul, tandis que Christine avait la garde de notre fille, et vivait avec un autre homme… Je ne sais pas pourquoi, mais cette amertume s’est focalisée sur Luc et Muriel, ce « couple parfait ». Ils ne m’avaient pourtant rien fait, mais ils me rappelaient, par contraste, le naufrage de mon propre couple et je suis devenu jaloux de Luc, de son bonheur. Lors d’un dîner chez des amis de la même bande, auquel Luc et Muriel n’assistaient pas pour une raison que j’ai aujourd’hui oublié, la discussion est venue sur l’érosion des couples, avec le temps, les enfants. Un sujet que je maîtrisais bien… Inévitablement, Luc et Muriel ont été cités, en contre-exemple. C’est alors que Stéphanie, qui avait un peu trop bu, comme d’habitude, a eu une parole de trop : — Ça ne se passe peut-être pas aussi bien que vous le croyez entre eux. Nous lui avons tous demandé ce qu’elle entendait par ces mots. Elle s’est rétractée, disant qu’elle avait juste émis une hypothèse, qui ne reposait sur aucun fait précis. Je connais bien Stéphanie, très bien, même. Nous ...