Juste une parenthèse dans notre vie
Datte: 05/11/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... aussi à des dîners chez eux, où il y avait toujours une amie de Muriel, célibataire ou divorcée… Lors de ces week-ends, il m’arrivait souvent de me retrouver, seul, en compagnie de Muriel. Ma fille me battait un peu froid. Luc adore les enfants, il aurait été un parfait chef de troupe chez les boy-scouts. Il leur invente des jeux, les emmène se promener. Muriel est de caractère plus placide. Alors, je restais avec elle, pendant que Luc s’occupait des enfants. Au début, il n’y avait pas l’ombre d’une ambiguïté de ma part. Je l’ai dit, je la considérais comme imprenable, trop belle, trop amoureuse, trop fidèle, mais les révélations de Stéphanie à son égard ont changé le regard que je portais sur elle. J’ai commencé à fantasmer sur son grand corps, dont je savais, maintenant, qu’il avait des envies que Luc ne satisfaisait pas. Chaque fois que je la rencontrais, que je voyais son doux visage à l’innocence nordique, je pensais à une autre Muriel : celle, capable d’envoyer ses enfants à la garderie pour pouvoir accueillir dans sa chambre un amant de rencontre. Rétrospectivement, je n’en suis pas fier, mais je suis devenu calculateur, cynique même. Je suppose que mon divorce m’avait endurci et j’ai décidé de la draguer, discrètement, en la faisant venir à moi. Elle ne s’est jamais doutée de rien. Luc non plus d’ailleurs. Mais je ne pensais qu’à elle, à la manière dont je pourrais la séduire. J’avais un avantage : je savais qu’il y avait une fissure dans leur couple, il ne me restait ...
... plus qu’à l’élargir, progressivement, consciencieusement. Je n’étais pas moniteur de ski au Club Med. Je ne pouvais pas, comme ce type, la voir seule pendant une semaine, sans Luc dans les parages. Alors, j’ai procédé exactement à l’inverse de cet homme qui l’avait séduite, mais à moitié seulement puisqu’elle n’avait pas pris de plaisir avec lui. Et le temps était de mon côté. J’ai commencé, quand Luc était dehors le week-end avec nos enfants, à orienter nos discussions vers des sujets plus intimes. C’est moi qui ai amorcé la pompe, sur le ton de l’homme blessé, qui souffre du départ de sa femme. Je lui disais que j’aimais encore Christine, mais que j’étais seul responsable du naufrage de notre couple. Que je n’avais pas assez prêté d’attention à ses désirs de femme, que j’avais laissé le désir s’éteindre entre nous, que nous n’étions plus un vrai couple à la fin, puisque nous faisions rarement l’amour. Je savais que ces mots la touchaient doublement, d’abord, parce qu’ils lui rappelaient ce qu’elle vivait dans son propre couple, et accentuait sa frustration, ses reproches, même à l’égard de Luc. Ensuite, parce qu’ils la mettaient en confiance : un homme qui drague une femme ne lui dit pas qu’il est encore amoureux de la femme qui l’a quitté… J’espérais même qu’elle répétait mes propos à Luc, afin qu’il me juge inoffensif lui aussi, juste le type qui vient pleurer dans le giron de sa femme. Cette tactique a porté ses fruits. Muriel a commencé par me dire que tout n’était pas ...