Histoire d'un week-end
Datte: 07/05/2021,
Catégories:
f,
ff,
intermast,
Oral
69,
fdanus,
tutu,
confession,
nostalgie,
Je suis dans le train qui m’amène vers toi et j’ai peur. Depuis que nous nous sommes rencontrées sur le chat, j’attends ce jour et j’ai peur. Peur de te décevoir, de ne pas être à la hauteur. Je repasse dans ma tête les longues conversations que nous avons eues ces dernières semaines, les réticences premières à trop nous livrer pour nous reconnaître enfin semblables, deux filles timides, réservées, craintives. Nous avions fait le pari de la délicatesse et du pouvoir des mots, et je repense à toutes les précautions que nous avons prises pour ne pas nous choquer, pour ne pas risquer d’interrompre une relation à laquelle nous semblions tenir l’une autant que l’autre. Petit à petit, nous nous étions découvertes semblables, insignifiantes pour tous, mais pleines de passions et de pulsions soigneusement cachées dans nos jardins secrets. Avec quelles circonvolutions de langage avons-nous abordé les sujets très intimes concernant le sexe, nos fantasmes, nos envies, nos fréquents moments de plaisirs solitaires. Avec toi, ils le sont devenus un peu moins. Et tout ce que nous commettions d’inavouable, en tout cas de vive voix… Mes mots t’excitaient, disais-tu, et tu me décrivais avec précision l’auréole qui ornait ta culotte que tu te décidais à ôter, ton petit buisson doré tout brillant de liqueur intime, tes petits seins qui pointaient. À mon tour j’étais excitée, et d’une main je tapais sur mon clavier les caresses que je me prodiguais de l’autre. Tout cela repasse dans ma tête ...
... avec le même effet que lorsque nous croyant satisfaites, nous prenions congé et allions nous coucher. Mais les mots trottaient encore dans ma tête, devenaient images de corps mouvants, et dans la tiédeur du lit mes mains de nouveau s’animaient. Je te l’ai avoué. « Insatiable gourmande ! » m’as-tu dit, avant de m’avouer que tu faisais de même. Je quitte ma place et me dirige vers les toilettes. Il n’y a pas grand monde dans le train, je ne devrais pas être dérangée, je peux faire vite. Je referme la porte. C’est l’été, j’ai mis ma jolie petite robe verte, boutonnée sur le devant. Dessous, mon soutien-gorge et ma petite culotte gris perle, mon élégance lorsque je dois aller chez le médecin. Je déboutonne ma robe et j’ôte ma culotte. La cabine est étroite et le train brinqueballe ; difficile de rester debout pour me regarder me caresser dans la glace et me concentrer suffisamment. J’ôte complètement ma robe et la suspends au crochet, puis je m’assieds sur la cuvette. Mes doigts parcourent ma fente, je ferme les yeux et je pense à toi. Mon majeur me pénètre et mon pouce stimule mon clicli. Le plaisir si longuement préparé monte vite. Je frotte fort, je serre les mâchoires pour ne pas gémir et vite j’explose. Ça n’a pas dû prendre plus de trois minutes. Je me rhabille en vitesse, me lave soigneusement les mains et me passe un peu d’eau sur le visage. Qu’est-ce que je suis rouge ! Je remarque la forte odeur de désinfectant qui évitera que la personne qui viendra après moi ne perçoive ...