Histoire d'un week-end
Datte: 07/05/2021,
Catégories:
f,
ff,
intermast,
Oral
69,
fdanus,
tutu,
confession,
nostalgie,
... les effluves de mon parfum d’amour ; d’habitude, j’aère après m’être caressée. Je retourne à ma place ; personne ne prête attention à moi. J’ai l’habitude de passer inaperçue. Nous nous le sommes avoué avec un certain plaisir : « Nous ne sommes pas des poupées cosmétiques, en général, les hommes nous foutent la paix ». Je sonne à ta porte et mon cœur bat la chamade. « Je serai seule à la maison ce week-end. Veux-tu le passer avec moi ? » Tu m’ouvres et je te vois pareille à la photo que tu m’as envoyée. J’ai un peu honte de t’en avoir envoyée une de moi qui m’avantageait. Tu portes une petite robe bleue qui s’accorde merveilleusement avec la couleur de tes yeux et ta blondeur. Tu me souris. Solaire, tu es solaire ! J’ai comme un moment d’ébahissement ; je te souris aussi et je ne trouve rien à dire ou à faire. Tu rends tout très simple. Tu prends mon sac, tu le poses, par terre, tu me prends les mains, tu me fais entrer et tu refermes la porte. Nous voilà face à face, mains dans les mains. « Bonjour Fanny », dis-tu et nous restons là, immobiles, un peu gênées de ce que nous savons l’une de l’autre, puis tu m’entraînes. « J’ai envie. » C’est la phrase magique qui interrompait la banalité du début de nos conversations pour nous amener vers les sphères intimes de l’effeuillage et du plaisir partagé. Dans ta chambre les rideaux sont tirés ; il y a une douce pénombre et on n’entend aucun bruit. De nouveau nous voilà face à face, de nouveaux gênées malgré tout ce que nous savons, ...
... tout ce que nous nous sommes dit en entrant dans les moindres détails anatomiques. Pourtant nous sommes là, immobiles, osant à peine lever les yeux, attendant que l’autre fasse le premier geste. Tu commences à dégrafer ta robe, très lentement, le premier bouton, puis le suivant ; je fais de même. Nos robes glissent presque instantanément au sol. Nous nous en dégageons. Tu quittes tes escarpins et moi aussi. Un instant nous laissons nos yeux parcourir nos corps. Très jolis, ton soutien-gorge et ta petite culotte d’un blanc à peine bleuté. « Dégrafe-mon soutien-gorge… » dis-tu en me tournant le dos. Je le fais et tu le retires avant de te retourner. Tes seins sont aussi petits et mignons que tu me les as décrits. Ils pointent. Je me retourne sans un mot et à ton tour tu me dégrafes. Tu poses un baiser sur mon épaule et je me sens fondre ; je ne suis que liquide. Tu as dû percevoir mon émotion et tes mains glissent sur mes hanches jusqu’à ma culotte que tu fais descendre doucement jusqu’à mes pieds. Je me retourne face à toi qui ôtes la tienne et nous voilà nues et immobiles, n’osant pas le moindre geste vers le corps de l’autre. Tu prends mes mains dans les tiennes et nous nous approchons. Nous nous regardons dans les yeux, nos visages se rapprochent, nos lèvres se cherchent, se trouvent. Je ferme les yeux et je laisse ta langue conquérir la mienne en mille arabesques. Tes mains caressent ma nuque ; les miennes sont sur tes hanches, sur ton dos, et je continue de me liquéfier. ...