1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... déterminer ce qu’elle sent et d’où provient cette fragrance qui flotte dans la minuscule pièce. — Je viens de faire couler un café. Vous en voulez un aussi ?— … pourquoi pas ? Donc… c’est vous le détective privé ? Je… on dit la détective ? Je ne sais pas trop.— Vous dites comme vous voulez ! Qu’est-ce qui vous amène chez moi ? Vous avez donc des soucis ?— Ben… je suis surprise, je m’attendais à un homme, vous voyez le genre costaud, baraqué, un type qui manie les armes et se sert de ses muscles.— La télé, la télé, vous regardez trop les feuilletons. Les femmes aussi sont capables de beaucoup de choses et plus en douceur sans doute. Machinalement elle a retiré son manteau. Le pantalon en tergal qu’elle porte est de bonne coupe, son pull lui moule la poitrine et ce qui se cache là-dessous doit avoir des proportions intéressantes pour bien des mecs. Elle confirme mon impression bizarre qu’elle a de l’argent. Elle porte aussi des talons aiguilles et, mon Dieu ! le tout est harmonisé. Une belle plante qui s’assoit tranquillement sur le siège en face du mien. J’avance une tasse fumante et odorante. — Vous… vous auriez un sucre, s’il vous plaît ?— Euh ! Du sucre… ah ! Oui voilà ! Je fais glisser la boite de gâteau qui contient le sucre et une cuillère. Elle tourne celle-ci dans le petit noir durant quelques secondes. Puis d’un geste élégant, elle approche sa tasse de sa bouche. — Alors… puis-je savoir pourquoi vous avez besoin de mes services.— Vos ser… ah ! Oui ! Mon mari… je suis ...
    ... mariée depuis six ans avec cet homme. Il s’appelle Jean-Marc Gauthier. Elle vient de sortir de son sac une enveloppe avec quelques photographies. On y voit un homme. Lui aussi semble jeune. Il a une belle gueule et son sourire se veut ravageur. Bon, à première vue il va bien avec la femme qui se trouve là. De plus, comme pour confirmer cela, une seconde image me montre son Jean-Marc et elle, en tenue de mariés. — Bien, et ?— Et il est à Londres. Mais je pense qu’il a une maîtresse et j’aimerais en avoir le cœur net. Vous voyez… il travaille avec mon argent, je viens d’une famille relativement aisée… quand je dis qu’il « travaille » ça veut surtout dire qu’il le dépense. Je voudrais juste savoir avec qui il le fait !— Mais vous n’avez pas besoin de moi pour cela, si ? J’ai simplement dit cela pour qu’elle m’en déballe plus. Bien sûr que si qu’elle doit avoir besoin de moi. Il le faut, c’est même vital pour mon compte en banque. — Je voudrais de jolies photos, un rapport sur toutes ses allées et venues, ses faits et gestes. Mais je ne peux pas le suivre et puis… j’ai, enfin non, je suis — et peut-être que ce nom va vous dire quelque chose… je suis Marylène Mélancourt…— La fille de Liliane… les produits… « Flauréal »— Oui ! Alors finalement que vous soyez une femme, le premier mouvement de stupeur passé, me ravit. Vous pourrez sans doute l’approcher plus aisément.— Mes tarifs…— Ce n’est pas un problème. Votre prix sera le mien et je vais même vous défrayer de suite de vos faux ...
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