1. Un cadavre dans le placard


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral humour, policier,

    ... frais… Chose importante… Jean-Marc est descendu à l’Hôtel Sheraton de Londres… D’un coup je me sens rassérénée. Mes ennuis financiers s’éloignent et la femme porte une fois encore sa tasse à ses lèvres. C’est le Bon Dieu qui l’envoie, cette riche héritière. Elle me donne encore quelques détails dont j’ai besoin et nous nous tapons dans la main, un engagement moral… oui ! Il faut aussi savoir rester terre à terre. Je dois manger accessoirement et au moins une fois par jour. Une question me brûle les lèvres, mais je la garde pour moi. Pourquoi et comment cette Marylène m’a-t-elle choisie ? — Donc, je résume, Madame Gauthier…— Non ! J’ai gardé mon nom de jeune fille. Je suis Madame Mélancourt.— Bien… je trouve donc les preuves que votre mari a une ou des aventures, je le prouve par des photos, je vous ficelle tout ceci dans un joli rapport et… ensuite ?— Ensuite ? Rien ! Je veux seulement avoir de quoi me défendre le jour où il le faudra.— D’accord ! Je m’y mets de suite. Je prendrai donc un vol pour Londres dans la journée.— Merci. Voici mon téléphone pour me tenir informée. Et votre avance ! Elle vient de poser sur le bureau une liasse de billets. De grosses coupures, d’une belle couleur verte, mes préférées quoi ! Voilà qui va me sortir du trou. Je ne lui fais pas l’injure de les comptabiliser, mais il y en a assez pour me renflouer. Bon, me voilà engagée si je comprends bien. De toute façon c’est le train-train habituel. En trois jours, elle devrait être bâchée, cette ...
    ... affaire. Pas de quoi fouetter un chat. Je me prépare rapidement après son départ, et fais les démarches pour réserver une place sur un vol pour le Royaume-Uni. Et c’est parti, mais mon anglais laisse un peu à désirer, ça c’est le point noir. Le temps est plutôt plus pourri encore qu’à Paris. C’est ce que je me dis en passant la porte d’embarquement. Et je débarque sous un temps bien anglais à Heathrow sur le coup de seize heures. Trouver et prendre une navette aux abords de l’aéroport ne prend guère plus de temps qu’à Paris. Et me rendre au Sheraton Skyline Hôtel, pas plus de quelques minutes. La chambre retenue est d’un prix modique. Le garçon d’étage qui monte mes bagages et me fait visiter la piaule sait tout autant que chez nous tendre la main. Il reçoit un billet… il ne me coûte pas trop cher. Je suis donc dans le même endroit que le beau Jean-Marc. Reste donc à le retrouver et à le suivre à la trace. Mais je reste sur la curieuse impression que quelqu’un m’épie, moi, depuis mon arrivée ici. — ***OO*** — Dans un sofa proche du bar, un canapé aux couleurs comme seuls les Anglais savent en dénicher, je suis enfoncée dans un coussin moelleux. Je tire désespérément sur le bas de ma robe. Trop courte, et indéniablement le tissu n’est en rien extensible. Un groupe d’hommes endimanchés, costume cravate chic, discute devant un verre aux reflets ambrés. Ils parlent la langue de Shakespeare et je tente désespérément d’en comprendre toutes les subtilités. Un serveur zélé vient de passer ...
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