1. Mister Hyde - 5


    Datte: 12/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... détachez pas ? - Oh si ! Bien sûr, tu as raison… Il avait, en se retournant, son détestable petit sourire et, s’il délia effectivement la cordelette emprisonnant ses cuisses et celle ligotant ses poignets, ce ne fut que pour mieux les attacher à la tête du lit. Pour finir, il joint ses chevilles aux pieds de la couche. « Au moins, il ne me fouettera pas ! » se dit Frédérique en le laissant faire. Elle était excitée à l’idée qu’il la prenne ainsi, prisonnière. Son sexe suintait de désir, son ventre brûlait de mille feux et ses seins… Oooh ! Ses seins la faisaient souffrir à force d’être drus. Il enfonça trois doigts dans le sexe de Frédérique. Après tout, elle méritait bien une petite récompense pour avoir avalé son sperme en guise de petit déjeuner. Il l’amena à la limite du plaisir. Mais sans la laisser basculer. Satisfait, il retira ses doigts et les goûta du bout des lèvres avant de les offrir à celles de son otage. Elle les suça goulûment. Enfin, lassé sans doute de tendre la main aux caresses buccales, il plongea son visage entre les cuisses de la belle. Sa langue caressa les lèvres grandes et petites puis elle poussa son avantage dans la merveilleuse caverne. Pantelante, Frédérique ne cessait de gémir. C’était son but. Brusquement, il l’abandonna. *** Délaissée, impuissante, les pensées de la pauvre détenue se télescopaient dans sa tête et explosaient en milliers d’images pornographiques qui ne faisaient qu’aviver sa frustration. En trois jours – sans doute les plus ...
    ... extraordinaires de toute sa vie – elle avait vécu plus d’expériences, jeté à bas plus d’interdits que depuis son dépucelage. Et elle était heureuse. Comme jamais. Brusquement, elle pâlit en prenant conscience que ce bonheur ne serait que de courte durée. Ce soir, dans la nuit, au plus tard, il partirait, la laissant seule… perdue. Quatre longs jours loin de lui. Car il reviendrait le vendredi suivant, elle le savait. Mais sauraient-ils retrouver la magie qui couronnait les heures trop courtes qu’ils venaient de vivre. *** Frédéric avait besoin de se retrouver seul et, d’avaler un litre de café. Il était en train de virer bredin avec cette histoire. Pire encore, il aimait ça ! La fesser, la fouetter, l’humilier, la baiser, la pousser toujours plus loin dans l’accomplissement de ses désirs ; il prenait un pied d’enfer ! Un peu d’isolement lui permettait de reprendre pied dans la réalité. Il resta une bonne heure à réfléchir avant de se rendre à l’évidence : il devait se tirer d’ici le plus vite possible. Pour cela, il avait deux choses à régler : baiser Frédérique jusqu’à l’épuisement de ses forces et finir de ranger cet appart. Il décida de les faire dans cet ordre et remonta s’occuper de sa prisonnière. *** Frédérique fut soulagée de voir apparaître le visage de celui qu’elle désignait désormais comme son propriétaire, au-dessus du ciel de lit. Cela faisait si longtemps qu’elle était attachée que l’ankylose gagnait ses muscles. Un sourire, quelques gestes calmes et ordonnés, il ...
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