1. Souvenir érotique d'une veille d'été


    Datte: 13/05/2021, Catégories: fh, jeunes, parking, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme nostalgie, portrait, amiamour, prememois,

    ... affriolant. Je devine le soutien-gorge blanc et cela me plaît grandement. Je dois dire qu’elle porte très souvent, dans mes quinze mètres carrés, de la lingerie fine. Cela ne lui pose aucun problème tant elle est nature. Elle aime qu’on la voie belle. Pourtant, à cette date précise de ma vie, je ne l’ai jamais vue nue, ni en bas ni en haut. Elle fait très attention à respecter cette règle-là. Ce soir-là rien ne peut donc me préparer au choc qui est un des plus intenses de mon existence. Je m’en souviens encore. Ou plutôt tous mes sens s’en souviennent. Je tourne la tête en direction de l’entrée de la chambre, et je la vois encore, debout, ses petits pieds mouillés et tout le reste. Mais je vais trop vite, car à ce moment du récit, on n’y est pas encore. Sève est donc devant moi, rêvassant, souriant d’un air vaguement mutin, comme recherchant de moi quelque chose d’indistinct mais qui nous est interdit alors. On est des gens bien et on a fait une bonne mise au point à ce sujet : pas de dérapage, on n’est amis et colocataires, rien de plus ! Ce soir-là, la règle me semble bien lointaine. Entre autres à cause de la bouteille de vin que j’ai achetée et qu’on sirote tous les deux en mangeant des raisins. Boire a toujours eu sur ma belle dame l’effet de faire rosir ses jolies joues ou de la faire rire à la moindre de mes clowneries. Cela crée entre nous une nouvelle complicité, peut-être un amour naissant. Un peu comme un bourgeon bientôt fleurissant. Situé juste en dessous de ...
    ... son air malin, de ses yeux taquins et de son nez mutin, un duo charmant de lèvres roses magnifiques et divines alterne les gloussements de rires et les morsures câlines de grains de raisin. Une bouche plus attirante que le plus beau des trésors les aspire alors. Tel un aimant insatiable, elle attire, sans le vouloir je crois, le mouvement de mes lèvres. En un instant, elles se pressent l’espace d’un éphémère moment sur les siennes, avant de décamper dans le même mouvement pour reprendre une sage place à vingt centimètres au moins de son visage ! Je l’embrasse pour la première fois de ma vie. Cet élan que j’ai rêvé mille, que dis-je, dix mille fois auparavant, j’ose le faire vraiment ! Mes lèvres se posent sur les siennes. J’embrasse Sève. C’est certes un petit baiser de rien du tout, dans les annales du terme, un simple piou, même pas mouillé du tout, qui dure peut-être un tiers de seconde. Mais c’est pour moi enfin la fusion que j’attendais de moi sur elle, de moi en elle. C’est l’accomplissement d’un amour nourri en secret et qui déjà me dépasse. C’est la première fois que nos quatre lèvres ne font qu’un ! Devant ce fait solennel, sa faible durée ne pèse rien. C’est un geste d’éternité. La réaction de Sève est immédiate : — Eh ! Qu’est-ce que tu as fait là ? Tu n’es pas bien ! Qu’est-ce qui te prend ? me dit-elle avec un air hésitant entre la colère et l’absence induite par l’alcool. Je bredouille une vague excuse qui ne la laisse pas du tout dupe : — Hein ? Oh, tu parles du ...
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