1. Tout feu, tout flamme


    Datte: 15/05/2021, Catégories: f, fh, fplusag, jeunes, Inceste / Tabou bain, douche, revede, Masturbation pénétratio, mélo, fantastiqu,

    ... récompensée. Au bout d’une demi-heure, une vieille 4L fourgonnette s’arrêta à notre hauteur. La première bagnole sur cette petite départementale depuis que nous l’avions rejointe… À l’intérieur, deux types me dévisageaient. Des gitans. Mal rasés, la dégaine de bandits de grands chemins. Sans aucune gêne, ils reluquaient mes seins, moulés par le poncho transparent. Je croisai les bras sur ma poitrine. Si Marc n’avait pas était là, je n’aurais jamais envisagé de monter avec eux. — Vous allez où ? lui a demandé le passager, en baissant sa vitre.— À Lancroix.— C’est pas vraiment notre chemin… fit le conducteur, avec un coup d’œil rusé dans ma direction.— Vous pouvez nous arrêter au premier village, répondit Marc.— Allez-y, montez. Un frisson me parcourut. Mauvais pressentiment. J’avais envie de prendre Marc à part, de lui dire ma crainte, le convaincre d’attendre la prochaine voiture. Mais, sous le regard intimidant des deux gitans, je n’osais pas. Je m’installai donc à l’arrière de la fourgonnette avec mon pompier, sur un lit de vieux journaux et de chiffons sales. Après quelques couinements rageurs et divers craquements de levier de vitesse, la 4L se mit en branle. Depuis notre place inconfortable, nous n’avions qu’un vague aperçu du paysage. La route défilait lentement à travers le pare-brise moucheté d’impacts verts et rouges. Je ne savais même pas dans quelle direction nous roulions. Ma tête dodelinait au gré des cahots ; je me sentais fatiguée, tellement fatiguée. Et ce ...
    ... trajet, qui n’en finissait pas… Une secousse plus forte que les autres m’alerta. Nous avions quitté l’asphalte et roulions sur un chemin de terre mal entretenu, à l’ombre d’un sous-bois. Une pierre griffa le bas de caisse, envoyant des vibrations maléfiques jusque dans mes dents. Dans un tremblement de bête à l’agonie, la carriole s’immobilisa dans une clairière. Je dévisageai Marc. Lui aussi était surpris. Que se passait-il ? — Un problème, messieurs ? Sans daigner répondre, le gros type basané derrière le volant ouvrit sa portière et entrepris de s’extirper de son siège. Il n’y parvint qu’avec difficulté, tant il était gêné par son ventre. Son comparse, plus fin et plus rapide, ouvrait déjà l’une des deux portes arrière de la fourgonnette. Je retins un cri. Le type nous braquait avec une arme, un flingue qui me paraissait démesuré. — Sortez de là !— Mais qu’est-ce qui… Le type ne laissa pas le temps à Marc de finir sa phrase. Tel un crotale, il se pencha en avant et frappa de toutes ses forces mon compagnon à la tempe, avec le canon de l’arme. Le pompier s’écroula comme une masse. — Marc ! Oh non ! Marc ! hurlai-je, tombant à genou à ses côtés. Marc gisait inconscient sur le plancher de tôle, une estafilade sanglante lui barrant tout le côté du visage. Il respirait encore. Faiblement. J’étais abasourdie, révulsée, terrifiée. Le gitan ne me laissa pas le temps de sortir de mon état de choc. Il m’empoigna par le bras et m’entraîna hors de la voiture. J’essayai de me débattre, de ...
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