Swingin vegetable
Datte: 06/11/2017,
Catégories:
f,
ff,
copains,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
fdanus,
aliments,
prememois,
Lesbienne
... que tu lis ? Anaïs Nin. Ben, on ne s’ennuie pas ! Tu aimes ? Et moi, je m’enfonce. — Je ne sais pas, c’est Héloïse qui me l’a prêté !— Qu’est-ce que je disais, rétorqua-t-elle en me regardant dans le blanc des yeux, un sourire mutin. Vous devez être intimes pour qu’elle te prête un bouquin comme ça, non ?— Ben… En fait… Et je lui racontai, sans entrer trop dans les détails, les événements de ces derniers jours. — Ben dis donc ! Je ne pensais pas que… Et elle se précipita aux toilettes. Je l’entendis vomir. — Ça va, Sylvie ? Entre deux spasmes, elle m’expliqua : — En fait j’étais venue car j’étais barbouillée et je voulais voir si je ne pouvais pas prendre un truc que le toubib a prescrit aux enfants. Mais c’est trop tard !— Non, il est toujours temps d’éviter que ça recommence ! J’allai dans le bureau, regardai le cahier d’infirmerie et pris de quoi stopper ses envies de vomir. Je lui amenais un verre d’eau. Elle était blanche. — Écoute, prends ça, va te coucher, et je viendrai te voir après avoir géré les ordonnances des enfants qui vont arriver.— Ok ! Puis elle me regarda les yeux brillants et me lâcha :— Je t’emprunte ton bouquin, tu le récupéreras tout à l’heure ! Et elle sortit. Je n’eus pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit, les enfants arrivaient, et j’avais du boulot. Heureusement que les monos accompagnaient les malades, parce que je ne les connaissais pas tous, les petits étaient inquiets d’aller à l’infirmerie, et les grands ne voulaient pas toujours m’aider ...
... à y voir plus clair sur leur état, sauf un qui nous fit l’honneur de la régurgitation du dîner sur le bureau. Bref, vers 21 h 30, tout le monde semblait prêt à passer une nuit peut-être paisible, y compris les membres de l’encadrement malades que j’avais bichonnés et qui n’étaient pas vaillants. Je m’allongeai toute habillée pour décompresser cinq minutes. En fait, je me réveillai une heure plus tard, réalisant que je n’avais pas fait la tournée que j’espérais. Chez les petits tout le monde roupillait, animateurs compris. Bon, tant mieux. Je passai chez les moyens où le moral était plus positif et chez les quatre complices qui formaient l’équipe d’animation. Ils étaient en train de trinquer avec le traditionnel Génépi. Ils m’en offrirent un verre ; et nous débranchâmes un peu de nos soucis quotidiens. Un peu épuisée, j’avoue avoir eu du mal à suivre la discussion sur les vertus comparées desBeatles, desStones et deTen Years After. Et je crois avoir un peu somnolé quand il s’est agi de cet oiseau de Charlie Parker et de Miles Davis. Je décidai d’aller me coucher. En arrivant à l’infirmerie, je me souvins que j’avais promis à Sylvie de passer la voir. J’hésitais : elle devait dormir. Un rai de lumière filtrait sous la porte. Elle devait s’être assoupie sans éteindre. Je décidai de rentrer sans faire de bruit. Je restai un instant à la contempler, ne m’attendant pas à ce que je voyais. Elle était allongée sur son lit, ses jolis seins blancs, bien pleins, à l’air. Sa jupe longue ...