1. Because I want you


    Datte: 17/05/2021, Catégories: fh, jeunes, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation regrets, internet,

    ... l’apothéose. Je m’étais fait lourder par ce mec comme une pauvre conne, quelques mois plus tôt. Hier, il avait insisté pour qu’on remette ça, et BINGO, qui se prenait tout dans la tronche ? Charlotte. Reine des andouilles. Ça s’appelle l’effet boomerang. Ou l’effet boom, pour faire plus simple.Boom. Dans ma figure. Une petite voix me souffla alors, traîtreusement :Tu n’avais qu’à dire la vérité ! Ça te changerait ! Ça me fit penser à "tronche de cane", dansQuatre mariages et un enterrement. Eh bien voilà, j’allais peut-être rester une tronche de cane tout ma vie, à présent. L’éternelle amoureuse incomprise. Et la colère me prit, d’un seul coup. Sans prévenir. Je me relevai, véhémente. — Tu ne manques pas de culot ! sifflai-je furieusement. Ton comportement à toi non plus n’est pas très clair… j’ignorais que tu allais me sauter dessus, hier ! Sinon, tu penses bien, j’aurais annulé mon autre rendez-vous galant…— Nous deux, ce n’était pas un rendez-vous galant…— Eh bien, tu vois ! Même toi tu ne savais pas trop ce que c’était !— Pourquoi ne l’as-tu pas fait ? insista-t-il gravement.— Pas fait… quoi ?— Pourquoi n’as-tu pas annulé ton autre rendez-vous, après que l’on ait fait l’amour, tous les deux ? Parce que je n’en avais pas d’AUTRE, petit con, pourquoi faut-il toujours que vous croyiez tout ce que l’on vous raconte, vous les hommes ! Je poussai un soupir. Ma colère s’était envolée. Je retombai comme un poids mort sur mon fauteuil de bureau, avec unboumfff peu seyant. — Je ...
    ... suis désolée, dis-je platement.— Moi aussi.— Bien !— Oui, bien ! Il y eut un autre silence, lourd, à l’autre bout du fil. Une foule d’émotions contradictoires bourdonnait dans ma tête. À moins que ce ne soit les mouches qui continuaient leur ballet entêtant autour du lustre. — Tu n’as rien d’autre à me dire ? demanda-t-il tout de même.— Non !— Okay. Et il raccrocha. D’un coup. De rage et de désespoir, les larmes me montèrent aux yeux. Mais si, j’avais quelque chose à te dire ! Je t’aime, espèce de crétin ! Fallait-il être bouché pour ne pas s’en rendre compte ! Je pris un kleenex et me tamponnai les yeux, reniflant régulièrement. J’avais envie de crier, de tout saloper avec des gros mots bien sentis ! Ah, comme j’avais envie de me laisser aller à ma peine, à ma rage ! Je respirai profondément, tentant de me calmer. Eh bien voilà. Je me l’étais avoué, finalement. J’étais amoureuse d’un bourreau des cœurs. Et j’avais couché avec un homme marié, le père de ma meilleure amie. Et elle, je l’avais espionnée. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. De longues minutes passèrent jusqu’au moment où je pus enfin redevenir maîtresse de moi-même. Mon regard embué s’égara alors sur l’enveloppe marron qui m’attendait toujours, comme abandonnée, sur mon bureau. Je la pris d’une main qui tremblait un peu, et la décachetai fébrilement. La surprise me fit écarquiller les yeux. À l’intérieur, du papier-bulle, et un CD. La couverture de la jaquette augmenta ma stupéfaction. Il y était écrit, ...
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