Sandra et la comtesse
Datte: 18/05/2021,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
chaussures,
Masturbation
massage,
Sandra sonna à la lourde porte. Elle entendit un carillon dans le lointain. Elle tapait du pied inconsciemment, par nervosité. Attendant qu’on lui ouvre, elle jeta un regard circulaire autour d’elle. La propriété s’étendait à perte du vue : jardins, vergers, étangs… Sandra était très impressionnée par le cadre. Sa petite Twingo avait semblé minuscule au milieu de la grande allée bordée de peupliers qui menait au château. Car c’est ainsi que l’on pouvait appeler l’immense bâtisse qui se dressait devant la jeune femme. Le style Renaissance rappela à Sandra certains châteaux qu’elle avait déjà visités. Des parterres de fleurs aux couleurs chatoyantes s’étendaient devant la façade. Un fort soleil d’été faisait resplendir les carrosseries des grosses berlines garées dans la cour, aux cotés desquelles la Twingo de Sandra ressemblait à un jouet. Celle-ci regretta soudain de ne pas avoir mis de sandales, tant la chaleur était insupportable. Enfin, elle entendit des bruits de pas à l’intérieur. Elle vérifia une dernière fois, pas acquit de conscience, sa tenue. Elle portait un ensemble tailleur jupe foncé, aux rayures grises, qui lui donnait une apparence très stricte. Des escarpins noirs, très chics, complétaient sa tenue. Elle n’avait pas eu le courage de mettre des bas, en pleine canicule. La porte s’ouvrit enfin, surprenant Sandra. Elle dut faire un effort pour ne pas sursauter : un maître d’hôtel immense, à l’air sévère et aux cheveux gris. Sandra pensa au Nestor de Tintin, en ...
... moins sympathique. L’homme resta immobile en travers de la porte, semblant la jauger. Sandra se sentit très mal à l’aise, elle en oublia de se présenter. Le maître d’hôtel parla enfin d’une voix grave qui fit frissonner la jeune femme : — Mademoiselle désire ? demanda-t-il froidement.— Euh… Sandra Martineau, j’ai rendez vous avec Madame la comtesse pour…— Si mademoiselle veut bien entrer, je vais voir si Madame est disponible, la coupa l’homme. Il la fit entrer dans un grand hall, et la planta là. Sandra n’osa pas bouger, aussi elle resta debout dans la grande pièce. Devant elle, un immense escalier de marbre montait à l’étage. Tout transpirait le luxe. Ici, une table ancienne surmontée d’un précieux bibelot. Là, un tapis brodé. Un gigantesque lustre ornait le plafond. Sandra, en amatrice d’art pictural, se perdit dans la contemplation d’une toile accrochée face à l’entrée. Elle étudia le coup de pinceau, les couleurs, le style, essayant d’évaluer l’époque ou l’école. — Si Mademoiselle veut bien me suivre… dit la voix du maître d’hôtel, derrière elle. Cette fois-ci, Sandra, qui ne l’avait pas entendu venir, sursauta pour de bon. L’homme, indifférent, partit d’un pas rapide et Sandra lui emboîta le pas. Elle se sentait oppressée par ce décor. Ses talons aiguilles émettaient un claquement sonore, qui se répercutait sur la vaste voûte du hall. Elle en fut gênée, tenta de faire moins de bruit, et faillit trébucher. Décidément, se dit-elle, la visite commençait mal… Après avoir ...