Sandra et la comtesse
Datte: 18/05/2021,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
chaussures,
Masturbation
massage,
... traversé plusieurs couloirs, tous richement décorés, le maître d’hôtel fit entrer Sandra dans une salle de taille moyenne. Il dit simplement : — Madame la comtesse est occupée, elle vous recevra dès qu’elle le pourra, et il sortit en fermant la porte. Sandra comprit qu’elle était dans une sorte de salle d’attente, elle s’assit sur un fauteuil Louis XV parfaitement rénové. Son regard erra dans la pièce. Toute la décoration était de style rococo. Une table basse aux incroyables ornements dorés occupait le centre de la pièce. Sur le mur, en face d’elle, Sandra reconnut une toile de Watteau, un grand maître français. Ses jambes se tendirent tels des ressorts, et elle s’approcha de la peinture. Le travail de restauration était impressionnant, et cette toile de près de 300 ans semblait presque neuve. Après avoir examiné la toile, Sandra se rassit. Elle jeta un coup d’œil impatient à sa montre. La comtesse de Nevers avait promis de la recevoir, mais n’avait précisé aucune heure. La jeune femme se dit qu’après tout, elle pouvait bien attendre un peu si sa visite portait ses fruits. Sandra était spécialiste en peinture. Elle pouvait reconnaître une toile de maître d’un seul coup d’œil. Sa présence en ce lieu était justement liée à une toile. Elle était employée par l’Etat pour retrouver un tableau de Delacroix. Cette toile avait, semble-t-il, été perdue lors de la guerre de 1870. D’après certaines informations, elle aurait pu se trouver dans la collection Nevers, une des plus ...
... importantes collections privée de France… et de Navarre, ajouta Sandra dans sa tête, souriant de sa plaisanterie. L’experte se mit à rêvasser. Comme il faisait toujours très chaud à l’intérieur de la maison, elle ôta ses chaussures, et posa ses pieds délicats sur le tapis. Elle étudia négligemment ses belles jambes peu bronzées, étendues devant elle. Sandra était très fière de ses jambes : leurs courbes élégantes, leur finesse, la douceur de la peau… Elle tendit la jambe droite, et, écartant ses mignons orteils, étudia son pied parfait. Soudain, dans un éclair de lucidité, elle se rendit compte du ridicule de sa position et se rassit rapidement normalement, sans toutefois se rechausser. Elle entendit, dans le lointain, une mélodie au piano. Elle fronça ses fins sourcils dans un effort de concentration, et finit par reconnaître le nocturne n° 20 de Frédéric Chopin. Alors qu’elle se concentrait sur la musique, la mélodie limpide, en oubliant sa situation, la porte de la pièce s’ouvrit brusquement. Sandra, stupéfaite, pétrifiée, se retrouve face à une femme d’environ 35-40 ans. Il émanait d’elle une certaine noblesse naturelle, une aura impressionnante. Elle portait un superbe ensemble de haute couture, dont le pantalon droit s’arrêtait juste au-dessus des chevilles, dévoilant d’élégantes mules à talons aiguilles. La comtesse de Nevers - car c’était elle - avait de longs cheveux châtains, qui retombaient sur ses épaules. Sandra, bien que n’étant pas spécialement attirée par les femmes, ...