Venise en cadeau défendu
Datte: 20/05/2021,
Catégories:
fh,
cadeau,
fépilée,
vacances,
hotel,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fsodo,
yeuxbandés,
init,
amourpass,
... romantique, certes, mais quand même très intéressant. J’attends toujours. Julie a tout organisé, j’ai l’adresse où la retrouver, un hôtel de charme, au nord de la ville, dans le Canagerio, près d’une ruelle à l’écart des grands passages. Elle m’y attend à quinze heures précises. Comment lui est-il possible de me faire attendre encore et toujours ? Je ne l’ai pas vue depuis plus d’une semaine, elle me torture. Elle m’attendra directement dans la chambre m’a-elle dit.Alors là ma petite Julie, excuse-moi, mais je pressens quand même les retrouvailles coquines et après toute cette attente que tu m’infliges, elles risquent de passer rapidement du chaste romantique au torride le plus animal, mon pauvre amour. Je ne suis qu’un pauvre homme soumis au plus indomptable désir dès que je te vois ma déesse, tu le sais. Enfin, l’avion atterrit. La boule au ventre qui m’accompagne depuis des heures est toujours là, le stress du vol n’a rien arrangé, mais enfin je suis arrivé. Le soleil est radieux, la ville aperçue du ciel est magnifique, je reconnais la place Saint-Marc. Un élan de sentimentalisme me saisit, la vue de la ville sans doute, Venise est tout un symbole que je veux partager avec ma Julie. Je l’aime ma Julie, j’en suis fou, elle est mon joyau, ma déesse, elle est tellement différente, si femme, et si délicieusement désirable. Si vous saviez ma chance, si vous voyiez la merveille de femme qu’est ma Julie. En ce début de printemps, le soleil tape et c’est à une terrasse non loin ...
... de notre hôtel que je m’installe pour siroter un capuccino local et observer distraitement les passants. J’attends, je ne cherche pas à tricher, la boule qui me tenaille le ventre est devenue mon amie, je ne veux rien gâcher par mon empressement. Sagement, j’attends que le temps s’écoule, je profite du soleil et du silence de la ville. Aucun des bruits si communs de nos villes ne vient m’agresser, la sensation en est tellement reposante. Par vagues, les voix italiennes parfois fortes, m’assaillent puis s’en vont comme les vagues sur la plage. Je suis bien. À deux pas, un petit pont de bois enjambe un canal tranquille, plus loin, des ruelles où fleurissent glycines aux tons pastels et lierres tombant semblent attirer le passant. Tout près, se trouvent des maisons ocre, rouge ou sable, souvent dans des teintes chaudes et imprécises. Parfois, les enduits vieillissant, en laissent nues les pierres battues par les flots délicats. Je me laisse happer par l’envoûtement que produit Venise sur moi. Elle est belle, magique, le temps s’y est arrêté, j’adore cette ville. Je déambule d’une ruelle à l’autre me laissant étonner par une lumière presque sensuelle. Quelquefois, le bruit d’un vaporetto au loin, me rappelle au présent, mais inlassablement, le doux clapotis contre des barques qui semblent oubliées me replonge dans ma rêverie. Soudain, une vibration sur mon téléphone, qui peut bien m’appeler ? C’est un message Un message de Julie vous l’avez deviné. : Je la trouve très belle, ma ...