La fille de ma meilleure amie - Histoires de Sexe

La fille de ma meilleure amie

... fallait pour commencer cette soirée du bon pied. Marion fit visiter la maison à Marcela comme si elle était chez elle. Pendant que nous entendions notre jeune invitée s’émerveiller devant les espaces clairs et aérés de la charmante villa dans laquelle m’avait accueillie Jean-Paul, il y a dix ans, il me demanda ce que je souhaitai manger pour ce soir. — Un peu de Marion, ai-je laissé échapper, ce qui le fit beaucoup rire.— Très bien, je me contenterai d’un peu de Marcela. Mais ce sera pour le dessert et ce n’est pas dit qu’il nous en reste. Grillades, ça t’ira ? Nous avons pris l’apéritif en regardant décliner le soleil, bercé par le chant des cigales, juste après la douche rituelle pour nous débarrasser du sel et du sable. Les pieds dans l’eau, nous avons choisi, les filles et moi, les petites tartines apéritives que nous tendait Jean-Paul en passant. Marion avait opté pour un Malibu ananas et Marcela pour un Get 27, tandis que je sirotai un Martini rosso très frais. Elles avaient cette fois-ci gardé leur haut de maillot et me racontaient leurs récentes aventures en boîte de nuit, lorsqu’elles avaient fêté la fin de leurs partiels. Elles évoquèrent sans gêne un métis de dix ans leur aîné, qu’elles s’étaient disputé dans une saine rivalité avant de se le partager. — Il ne savait plus où il en était, pouffa Marion. Pendant qu’il dansait avec Marcela, je suis venue derrière lui.— En tous les cas, moi j’étais bien placée pour savoir où il en était, s’exclama Marcela, provoquant ...

... notre hilarité.— Et alors ? Qu’avez-vous fait ensuite ? Vous avez laissé ce pauvre garçon dans cet état ?— Tu nous prends pour des allumeuses ? feignit de s’indigner Marion. On respecte les mecs ! On lui a vite proposé de le soulager ! Mon silence les encouragea à m’en dire plus. — On l’a fait sur le parking de la boîte, précisa Marcela. C’était la première fois que je faisais ça entre deux voitures.— Tu veux dire sur le capot d’une voiture ? taquina Marion.— Oui, sur le capot, c’est pareil.— Et toi, Marion ? demandai-je comme si j’étais un simple reporter en pleine investigation.— Moi, tu me connais, Martine, je me suis tenue sage comme une image en attendant qu’ils aient fini. Marcela était pliée en deux avant même qu’elle ne termine sa phrase. Nous avons ri de bon cœur un moment pendant que Marion nous regardait avec son délicieux sourire innocent, celui qui trompe si facilement sa mère, en répétant : — Quoi ? Mais quoi ? Pourquoi vous riez comme ça ?— Tu étais tellement sage qu’il t’en a donné la fessée ! railla Marcela.— Bon, j’avoue avoir fait deux ou trois bêtises, minauda l’intéressée… Je le méritais.— Moi qui te croyais prude, ai-je ironisé, provoquant un nouveau fou rire chez elle. Il y eut un court silence, juste assez pour permettre à Marcela de reprendre son sérieux : — C’est incroyable qu’on puisse parler de ça avec toi, Martine. Si c’était ma mère qui m’entendait, je crois qu’elle aurait déjà fait une attaque. Ça ne te choque pas, tout ce qu’on raconte ?— Je ne ...