1. Dimanche salé-sucré


    Datte: 02/06/2021, Catégories: ff, fépilée, Oral init,

    ... plus agréable des baisers sur mon front, avec un sourire à la hauteur de son bonheur. — Je t’aime, Charlotte. C’était un murmure, mais c’était un véritable cri dans mon esprit, dans mon cœur, dans mon corps. Je lâchai son mamelon et me haussai pour retrouver le goût de ses lèvres, de sa bouche, de sa langue en moi, me retrouver contre sa peau, sentir ses seins caresser les miens, sentir mon ventre contre le sien, sentir nos cuisses se frôler, se caresser. Je voulais sentir sa respiration, retrouver sa salive en moi, jouer avec sa bouche, sucer sa langue. Je voulais… je voulais l’aimer encore, je voulais lui faire l’amour comme nous venions de le faire. J’avais envie de me perdre en elle, qu’elle se perde en moi encore et encore. Je n’avais encore jamais eu un tel plaisir, jamais voulu, ou eu envie de coucher avec une femme, mais Isabelle, c’était bien autre chose. C’était bien plus qu’une femme : c’était mon amour, c’était mon bonheur, mon sexe. Notre baiser était infini, lent, délicieux. Isabelle retrouvait sa respiration entre mes lèvres, j’apprenais à effleurer les siennes. Nos langues ne jouaient plus, ne se cherchaient plus ; elles se caressaient tendrement, divinement. Nos bouches dansaient avec douceur l’une contre l’autre avec une passion délicate, sans pression, sans excès. Ce n’étaient que deux papillons se posant sur nos lèvres, trouvant le plaisir de la délicatesse, de la douceur. Elle s’est endormie la première. Je l’ai regardée, autant étonnée d’éprouver tant ...
    ... d’amour pour une femme que comblée de nos jouissances matinales, et j’ai murmuré : — Je t’aime, mon amour. Je ne croyais pas pouvoir dire cela, mais j’étais amoureuse. J’avais dépassé mon dégoût du matin, mon incompréhension de la situation. J’avais jeté mes préjugés au fond d’un trou, et j’étais maintenant blottie contre elle, épuisée, affamée mais comblée et heureuse de partager mon lit, mon corps et mes sentiments avec elle. J’avais fait la paix avec ma conscience, ma morale, et venais de découvrir ce que faire l’amour signifiait vraiment : je venais d’avoir une vraie relation sexuelle. Je devenais moi. Je me suis assoupie peu après, alors que nos corps s’épousaient en silence. La luminosité était devenue intense, et les bruits de la rue parvenaient à mes oreilles, m’extirpant de ma somnolence. J’ouvris avec difficulté les yeux mais n’eus pas le temps de faire le point que je recevais un baiser tendre sur le front, qui descendit le long de mon nez pour s’arrêter sur mes lèvres. Le réveil était pour le moins agréable, et beaucoup moins stressant que quelques heures auparavant. J’adressai un sourire à l’émettrice du cadeau et lui renvoyai un baiser. J’essayai d’y mettre autant de douceur que possible, me remémorant cette incroyable délicatesse dans notre étreinte avant de nous endormir. — Je t’attendais, me dit-elle, pleine de joie. J’ai faim… pour de vrai cette fois Et elle me retourna des lèvres avides de caresses explorer ma bouche, probablement pour vérifier si je ne ...
«12...91011...31»