Dimanche salé-sucré - Histoires de Sexe

Dimanche salé-sucré

... cachais pas quelques douceurs en secret. On éclata de rire en même temps. Elle se redressa un peu, et tout son corps devint une caresse sur ma peau. Nous étions toujours l’une contre l’autre. Je sentais mes mamelons effleurer sa peau, je sentais ses seins contre les miens, dans un petit mouvement naturel, sans contrôle. Je recommençais à la désirer. Mais je n’eus pas le temps d’attraper quoi que ce soit : Isabelle était déjà en train de se lever. Elle me jeta un coup d’œil à la dérobée pour voir si je la suivis. J’étais encore en plein rêve, l’esprit libéré de tout problème, le regard monopolisé par une paire de fesses. Elles étaient rebondies, semblaient fermes. J’en avais assez peu de souvenirs, finalement. Je les avais agrippées une fois, mais je n’avais plus reposé les mains dessus depuis samedi soir. Et je le regrettai maintenant qu’elles étaient devant moi, agitées de gauche à droite. — Hier, tu ne pouvais pas regarder autre chose que mon minou, et maintenant ce sont mes fesses… Attention, Mademoiselle Charlotte ! Vous êtes une obsédée sexuelle ! Et elle partit dans un rire tellement touchant. J’ai dû rougir encore une fois, prise en flagrant délit de voyeurisme. Mais elle était tellement belle, tellement fraîche, naturelle, directe. Son corps ne lui posait pas de problème ; elle semblait bien, nue. Je ne dis pas que j’avais des problèmes avec le mien, mais si mes seins se tenaient un peu mieux, j’en serais plus fière ; et si je perdais deux centimètres de tour de ...

... hanches, et si je faisais un peu plus de sport, et si… — Je suis accro ! Tu es superbe… Il n’y a pas de défaut en toi, lui dis-je en baissant un peu les yeux.— Bien sûr, je suis parfaite et toi t’es Miss Boudin de Septembre… Tu vois, tu recommences à gamberger, à t’imaginer des trucs que personne ne pense de toute façon. Elle se retourna vers moi et, toujours en me souriant, continua : — Je suis tombée amoureuse de toi, de ton visage, de ton corps, de ta gentillesse aussi. Il y a de la beauté dans tes sourires, dans tes baisers. Il y a de la perfection partout en toi. Tes seins sont un peu plus gros que les miens, et je les envie ; tes cuisses sont appétissantes, elles sont attirantes, et au milieu… coule une rivière. Elle partit dans un rire gourmand, se rapprochant de moi, se léchant les babines et tendant les mains pour me prévenir que si elle m’attrapait, elle me dévorerait, encore et encore. — Il n’y a qu’une seule chose qui pourrait me rendre encore plus folle de toi… Ses yeux étaient gourmands, affamés, désireux et désirables. — …mais je te le dirai tout à l’heure. C’était abrupt, mais dit avec tellement d’ironie. Elle m’avait dit ça comme si elle m’avait annoncé avoir caché un cadeau mais pas encore dit où… Elle se retourna d’un seul coup et partit vers la cuisine sans m’attendre. — Si tu ne me dis rien, je te sucerai le clito à mort ! Je ne m’étais pas rendu compte que je venais de hurler ça à travers l’appartement… Les voisins ne s’étaient certainement jamais aperçu que ...