1. Tonnerre, implosion du couple


    Datte: 03/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    Les yeux remplis de larmes et des images hallucinantes des deux femmes emmêlées dans leur corps à corps voluptueux, les oreilles bourdonnantes de leurs souffles saccadés et de leurs plaintes d’amour, le cœur chaviré, l’esprit embrouillé, je trébuche, rate une marche d’escalier et mon départ. Je me retrouve allongé dans l’entrée entre les tessons du vase renversé dans ma chute. En haut résonnent des pas précipités : Louise apparaît nue en haut de l’escalier et interroge en phrases hachées par l‘essoufflement et la frayeur : - C’est toi Hervé ? …Tu es tombé ?… Tu as mal ?… Elle reprend de l’assurance en même temps que son souffle s’apaise et que ses sens se calment. Elle note l’anomalie qui a interrompu ses amours coupables. Elle attaque : - Mais que fais-tu là ? C’est vendredi, tu n’es pas à la cantine ? Je n’ai pas préparé de repas. Veut-elle m’éloigner et me renvoyer à mes repas habituels à la cantine pour que je continue à ignorer ses activités amoureuses et pour pouvoir les reprendre afin de terminer son repas à base de cyprine? : - Mais lève-toi. Comment es-tu là, pourquoi ? Tu aurais pu téléphoner ? J’aurais cuisiné pour toi. Mon immobilité finit par l’inquiéter, sa voix redevient normale. Louise retrouve une certaine autorité, soulagée - Me répondras-tu ? Es-tu blessé ?… Comment es-tu tombé ? Tu viens d’arriver ? Eh ! Oui, cela l’arrangerait que je n’aie rien vu ni entendu de la passion dévorante qui collait les deux tribades bouches à vulves pour leur festin de ...
    ... midi. Cette fois elle espère que je vais me lever et repartir à la cantine. Les caresses, suçons, embrassades, entortillements reprendront si ma présence est de courte durée: - As-tu oublié quelque chose ce matin ? Pourquoi es-tu revenu ? Je ne serais que de passage et m’en irais avec le document oublié. Las , la douleur de la chute dure et je reste au sol. - Veux-tu que je te descende des papiers? À l’évidence, elle ne m’attendait pas. Elle se montre serviable, prête à chercher ce que j’ai oublié, à me le remettre et à me renvoyer au travail aussitôt. Ma présence la perturbe gravement. Trop pour qu’elle se rende compte de sa nudité incongrue à cette heure de la journée. Ouf, elle a épuisé en une tirade rapide l’essentiel des questions possibles. Penaud, je tente de me mettre debout. Ma cheville droite est trop douloureuse, j’ai besoin d’aide, je tends la main. Louise dévale enfin l’escalier, m’attrape sous les bras et me voici debout sur le pied gauche, mes mains appuyées sur les épaules de ma femme nue, au front couvert de sueur, aux lèvres gonflées, porteuse d’odeurs de sexes. Elle s’inquiète de me voir affaibli: - Alors, tu t’es trompé de jour ? Explique-moi. Voudra-t-elle me renvoyer d’où je viens sous prétexte que j’ai commis une erreur de date ? Je suis piteux, je me sens trahi et stupide et ma réponse se veut sincère au risque d’être aussi incongrue que sa nudité ou très ridicule dans le contexte actuel. Je n’ai plus rien à perdre, puisque tout est perdu, y compris son ...
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