1. Tonnerre, implosion du couple


    Datte: 03/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... vase. Mais je me fous du vase. En moi quelque chose est cassé, quelque chose d’indéfinissable et d‘infiniment plus délicat : un sentiment, une image, un instant de vie. Ma vie soudain ressemble à ce vase en morceaux. Un monde vient de basculer. Pourquoi cette diablesse de stagiaire m’a-t-elle excité par sa tenue et ses propos ? Savait-elle ce qui se passait chez moi ? Mon désir brutal de faire l’amour n’était-il pas un subterfuge pour satisfaire ma curiosité et pour chasser le soupçon. L’idée d’avoir une femme lesbienne m’était insupportable ; il fallait que je sache, que je vérifie immédiatement. C’est fait! La conclusion s’impose, je suis confronté à un cas d’homosexualité féminine avéré. Ne pas se rendre à l’évidence serait stupide. Je me sens « en trop » chez moi, rejeté, abandonné, remplacé. Pourquoi ma Louise serait-elle plus lesbienne un vendredi à midi que n’importe quel jour de la semaine, à n’importe quelle heure? Les mamours auraient-ils des cadres précis ? Lesbienne un jour, lesbienne toujours ! C’est un sacré coup de tonnerre ! Si je voulais savoir, j‘ai été servi, je suis assommé par la révélation inattendue.Je n’avais jamais connu le doute. Notre vie sexuelle me paraissait normale et satisfaisante. Nos rapports sexuels réguliers assez fougueux faisaient de moi un mari comblé. Louise n’y trouvait donc pas l’épanouissement qu’elle en attendait ? Elle n’en avait pas parlé et avait résolu le problème à sa manière, en secret. UN tel secret pouvait-il durer ? Un ...
    ... mariage pouvait-il survivre à sa découverte? « Lesbienne, nous le sommes toutes un peu » m‘avait soufflé Chloé. Qu’en savait-elle, ma jeune stagiaire et pourquoi m’avait-elle envoyé ce message. Voulait-elle m’ouvrir les yeux. ? Lesbienne un peu ? Ou beaucoup ? Qu’est-ce que ça signifiait ? Je dois avoir l’air ahuri, plongé dans mes réflexions. Je suis incapable de trouver une idée, une façon de me sortir de cette situation abracadabrante. Je plane sur nuage d’orage, debout sur ma seule patte valide, comme un échassier, appuyé en déséquilibre sur la traîtresse venue me relever. Louise se reprend et rompt le long silence, parce que pour elle comme pour moi, rien ne va plus. Sans cette petite diablesse de Chloé, nous aurions pu fêter un jour des noces d’or ou de diamant. Je ne pensais pas découvrir ce secret, Louise ne s’attendait pas à être surprise . Tout baignait dans l’huile et patatras nous sommes dans la … le caca. Louise se sent fautive et s’interroge sur notre avenir compromis - Que fais-tu ? Pour éviter de penser, il faut « faire » , se perdre dans l’action. Ne plus réfléchir simplifierait tout. Que faire ? Que veut-elle que je fasse ? Je suis désarmé, le cœur en marmelade, la tête vide, mais chargée de ces images de femmes qui se gougnottent : nez enfouis dans les sexes, serrées en vrille, gémissant de plaisir après des avalanches de baisers depuis les lèvres de la bouche jusqu’à celles toutes enflées de la vulve. Deux femmes ; ma femme ! - Je ne sais pas. Je m’en allais. ...